La gare de Tokyo sous un joli soleil matinal |
Par contre… il y a un vent glacial ! Et il nous suit, le bougre ! D'où le titre de ce post. Fujin est un dieu du vent, accompagné habituellement de Raijin, dieu de la foudre. Il a abandonné son copain pour rester avec nous… trop aimable !
On profite du calme, de la vue sur les douves, les portes (closes), le palais impérial qui est bien plus moderne que les bâtiments autour. On continue de faire le tour pour entrer dans les jardins intérieurs lorsque nous nous retrouvons devant des portes closes ! Crotte ! Les jardins sont surement fermés à cause du jour férié (C'est quand même le 3ème consécutif)
On voit des choses bizarres sur le pont de Nihonbashi |
Nous faisons une pause au « Café Veloce » pour définir précisément la suite de notre programme. Damien profite du wifi gratuit pour voir ce qu'on peut faire. A Meguro, il y a des festivités de début d'année et… un concours de nourriture avec des sumotori ! Une des écuries que Damien apprécie sera présente donc bien évidement, nous changeons nos plans ! On abandonne le quartier traditionnel de Ningyocho (mais pas notre ami Fujin) pour rejoindre celui de Meguro.
Des jardins intérieurs dans l'hôtel |
Nous trouvons la salle et payons le droit d'entrée. Le prix est exorbitant ! Je plaisante, c'était ridicule. 100¥ soit moins de 1€. Par contre ils se rattrapent sur les boissons et les snacks. Lorsque nous rentrons dans la salle avec plus d'une heure d'avance, il y a un bingo japonais ! C'est rigolo de voir toute cette effervescence même si nous ne comprenons pas tout. On mange des karaage (poulet frit) et on s'assoit tranquillement en attendant la fin du bingo et le début du show avec les sumotori.
On échange quelques mots avec un japonais qui s'étonne de voir des étrangers aimer le sumo. Il rigole lorsque je lui dis que j'adore Kotoshogiku, un lutteur que nous aurons l'honneur de voir aujourd'hui (ou pas… mais je vous expliquerai dans quelques instants). Le couple (sa femme était juste à côté) est vraiment adorable. Monsieur nous aide à chercher des billets avec un numéro pour un tirage au sort ou quelque chose dans le genre. Madame nous offre des dango (boules de riz grillées comme à Nikkô) par pure gentillesse. J'adore ! Cela arrive souvent (mais pas toujours) que les japonais soient fiers que des étrangers s'intéressent à leur culture et du coup, ils nous le rendent bien ! Nous avons régulièrement des anecdotes dans ce style.
Les bons gros bébés |
On dirait pas comme ça mais en vrai, c'est une baraque! |
Ahaa ! Tirage au sort d'une dizaine de numéro avec les petites étiquettes qu'on nous a donné précédemment. M. Gentil vérifie nos numéros en même temps que les siens pour être sûr qu'on ne les loupe pas. Il est vraiment trop gentil ! C'est un vrai fan de sumo, il est tout fou. C'est très drôle à voir.
Une mamie me parle alors que je mange le Chanko. Je crois qu'elle me disait que je me débrouillais bien avec les baguettes mais je ne suis pas sûr d'avoir vraiment compris. Je m'excuse en disant que le japonais est difficile. A la fin de la conférence, mamie nous offre un Chanko car elle n'a plus faim et il lui reste des tickets. On a le ventre plein mais on ne peut pas refuser un si gentil présent.
Certains japonais vont être très réticents voire fermés à l'ouverture du Japon au reste du monde mais comment ne pas être touché par toutes les marques d'attention des autres personnes que nous rencontrons ? Encore un souvenir impérissable qui restera gravé dans notre amour pour ce pays (genre, on en avait besoin…).
Un des danseurs (celui de gauche, hein) |
On a même la chance de voir débarquer deux lions comme on en voit beaucoup ces temps-ci. L'un des deux nous bénit en faisant claquer sa bouche au dessus de notre tête, comme s'il la mordait. On se balade une dernière fois dans l'hôtel pour profiter du décor, puis dans la rue où nous voyons encore une fois le Mont Fuji !
Une dernière petite balade dans le quartier de Shinjuku et plus précisément à Kabukichô. Dans notre souvenir, ce quartier est très illuminé et très animé. Beaucoup de rabatteurs devant les bars à hôtes et hôtesses. Finalement, le quartier a été bien nettoyé. Il y a toujours autant d'enseignes lumineuses, des pubs pour des bars en tout genre. Par contre, adieu les rabatteurs. On pense que c'est à cause des JO 2020. Par contre, ils laissent les énormes pubs pour des espèces de « bordel »… Curieuse façon de penser.
Kabukichô |
Omurice ! |
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