Aujourd’hui sera une journée sous le signe des temples et
sanctuaires (pour rappel, les temples sont bouddhistes, les sanctuaires
shintoïstes). Nous prévoyons tout l’Est de Kyoto, en commençant par le célèbre
Ginkakuji, le pavillon d’argent, et son magnifique jardin.
Un petit tour en bus. Ils sont très différents des bus français.
On monte par le milieu et non par l’avant, sans payer, sans ticket. C’est
seulement à la sortie qu’on passe devant le chauffeur et qu’on s’acquitte de
notre trajet, d’un prix unique quel que soit le nombre de stations. Il y a des
boutons demandant l’arrêt partout. Pas besoin de lever ses fesses pour
appuyer ! Pour les places assises, c’est l’expression « premier
arrivé premier servi » qui s’applique. Pas question de se lever pour
laisser une personne âgée s’asseoir, c’est mal vu ! (excepté aux places
prioritaires).
Ginkakuji et Kyoto qui s'étend au loin |
Le Ginkakuji : comme la fois précédente, nous tombons
sous le charme de son jardin magnifique. Au risque de me répéter, c’est
complètement hallucinant de voir que ces jardins, qui ont l’air naturels à
première vue, sont en réalité ultra travaillés, calculés méticuleusement, la
main de l’homme est passée par le plus petit caillou et la plus petite touffe
d’herbes. Je crois que les japonais aiment contrôler (ou croire contrôler) ce
qui ne peut l’être : la nature. Le pavillon en lui-même est simple mais
très agréable à regarder et va parfaitement bien avec le calme de son jardin.
Une petite vue sur Kyoto est prévue dans le parcours (si, si, tout est calculé,
même le parcours dans visiteurs ^_^ )
On comprend Nishida Kitaro... |
En sortant du Ginkakuji et des boutiques devant terriblement
traditionnels (mama mia ! dur, dur de ne pas vider son compte en banque
dans cet endroit), nous empruntons le chemin des philosophes, qui doit son nom
au philosophe japonais Nishida Kitaro passant par ce chemin pour méditer. Il
sert de ligne directrice pour rejoindre d’autres temples, surtout l’Est de la
ville. Mais attention à ne pas l’emprunter sans réfléchir et sans regarder les
panneaux, au risque de louper tous les temples et sanctuaires environnant.
(Heureusement que Damien était là… les filles sont allées tout droit…) Le
chemin est sympa, quelques pierres, un peu de verdure et un cour d’eau. La
ballade est reposante, surtout lorsque nous croisons une ribambelle de petits
chats (enfin pour moi qui n’ai pas pu résister à leur faire quelques gratouilles).
On fait la plupart des temples aux alentours, on se perd
parfois dans les petites rues puis on décide d’aller manger dans un resto avant
de continuer la ballade vers d’autres temples plus impressionnants.
Itadakimasu ! |
Le choix du resto se porte sur… des sobas ! Ce sont des
nouilles de sarrasin, froides ou chaudes. La porte était fermée, nous ne voyons
pas l’intérieur du restaurant mais Damien se souvient que quand les noren
(panneaux de tissus devant les portes) sont visibles, c’est que l’établissement
est ouvert ! Damien a pris la spécialité de Kyoto : Nishin Soba, une
soupe avec des soba et du hareng légèrement sucré, Nadège une soupe de soba et
tempura (beignets), Babs et moi optons pour des sobas froides qu’on trempe dans
une sauce (un peu comme du nuoc nam en meilleur !) avant de les aspirer
dans un « slurp » bruyant. Et bien nous, les gaijin, nous ne sommes
pas doués ! C’est malin de nous avoir interdit de le faire étant petits,
ça nous créé un handicap face à ces japonais sur-entrainés !
Héron, héron, petit patapon... |
Malgré la chaleur assommante (mais où sont passés les
nuages ?) nous continuons vers le Maruyama Park. Je tente désespérément de
prendre une belle photo d’un héron, bien droit et fier sur son caillou au beau
milieu d’un étang. Monsieur prenait la pause comme un mannequin mais le soleil
gâchait un peu les photos. Dommage !
Next : Yasaka jinja, un très beau temple rouge et blanc.
Il y avait énormément de monde et le temple était à contre-jour donc peu de
jolies photos. Tant pis, les souvenirs resteront dans notre tête ^_^ Le temple
est, selon moi, un des plus beaux de Kyoto (bien sûr le Ginkakuji et le
Kinkakuji sont hors course !) On essaye ensuite de se frayer un chemin
entre les taxis, les jeunes filles en kimono (il y avait quelque chose de
particulier ce jour-là ?), les touristes japonais ou occidentaux jusqu’au
Kiyumizu dera. (Mais c’est quoi ce monde !!)
Le sanctuaire Yasaka |
Quoi ? faut monter tout en haut ?? |
Juste avant d’arriver, nous nous rendons compte qu’il est en
rénovation ! grrrr ! Faisons demi-tour, vu le monde et les travaux,
nous ne verrons rien de toute façon. Le Kiyumizu dera est vraiment très proche
de l’appart. Il suffit d’aller tout droit en descendant (c’est que ça grimpe !)
et on tombe dessus. Ce quartier est vraiment très sympa, très traditionnel, (on
se croirait dans le manga Kenshin) avec ses rues pavées, ses vieilles maisons,
ses boutiques traditionnelles (vin diou d’vin diou, c’est le mal ! plans d’objets
en bois ou tissus japonais ou des coupons de tissus, du thé vert partout, des
objets de déco, d’autres utiles, le tout terriblement « kawaii »)
Retour à l’appart pour une petite pause (sieste…) avant de
visiter Gion de nuit. Ce quartier, de nuit, est très animé, très lumineux. Il y
a des resto partout mais un dimanche soir, certains sont fermés, les autres
complets. Nous n’avions jamais été dans ce quartier de nuit mais ça vaut le
détour ! Certaines rues contiennent de nombreux bars à hôtes et hôtesses.
De jolies demoiselles ou beaux damoiseaux tiennent compagnie aux clients et les
incitent à la consommation déjà chère à la base (ex : 180€ pour 1h…)
Devant ces bas, il y a des « aguicheurs(ses) » qui invitent les
passant à entrer dans le bar. Ils ne s’intéressent pas aux gaijin mais pour
ceux qui aime le type asiatique, il y a de quoi s’en prendre plein les yeux
quand même ! Je suis curieuse de savoir si les hôtes à l’intérieur sont
aussi mignons que ceux à l’extérieur !
Après un petit tour pour chercher à manger, nous nous
retrouvons dans un Izakaya, restaurant où, pour une fois, le but est de passer
un bon moment, conviviale, détendu, à se partager plein de petits plats
(surtout des choses à grignoter) et à boire. (j’adooooore les raviolis de
fromages frits !) Par contre, on enlève les chaussures à l’entrée et on
mange sur de petits tabourets très bas. Soirée à la japonaise ^_^ Sur le chemin
du retour, nous avons croisé des maiko (apprenties geisha). C’est un souvenir
marquant, elles étaient vraiment adorables, très jeunes par contre genre
14-16ans. Dommage qu’on ne puisse les prendre en photo…
Un régal ! |
Alors les quelques marches , vous découragent ?????
RépondreSupprimerLes photos concernant les repas donnent envie, tant pis on salive devant l'écran.