Hellaow, hellaow, hellaow… Mais qu’est-ce que c’est que ce
bruit bizarre ? Un chat, qui « miaule » de grand matin. Nous
dirait-il bonjour ? J’avais beau cherché partout, pas moyen de savoir où
il était caché, probablement dans une maison voisine. Lors du petit déjeuner,
fait de café latté froid pour moi, café chaud pour les autres, de jus d’orange
et de leur gâteau rond, indéfinissable mais excellent, Damien est inspiré et
nous invente une chanson : « Ils ont les gâteaux ronds, viveuh le
Kansaieuh, ils ont les gâteaux ronds, viveuh le Japon. » sur le thème
d’une chanson bretonne : ils ont les chapeaux ronds. Je sens déjà que nous
allons bien nous marrer aujourd’hui !
C’est une journée tant attendue pour moi. Nous retournons à
Nara, afin de montrer aux filles à quel point cette ville est jolie et profiter
un max des daims qui se baladent en liberté. Trajet en train, comme d’habitude.
2ème plus grande pagode du Japon |
Nara est une ville extrêmement calme, aux allures très traditionnelles.
Une fois arrivés, direction l'office du tourisme, dans la galerie de la gare,
pour récupérer une carte en français. Oui, nous l'avons déjà testé la dernière
fois !! En plus de cela, nous avons eu droit à des explications sur de petites
randonnées à faire, des temples à visiter, ceux qui sont fermés ou chers, et
même des conseils pour trouver des restos à budget sympathique ! Nous prenons
le plan et commençons la visite par le Kakufuji et sa grande pagode. C'est la
deuxième plus grande du Japon et vaut vraiment le coup d'œil. Désolée pour les
photos moyennes mais vu le soleil présent ce jour-là, dur dur de bien montrer
la grandeur de ce bâtiment.
Cronch Cronch Cronch |
Dans le parc du Kakufuji, nous avons vu les premiers daims,
à moitié assommés par la chaleur. Des japonais, voyant notre tête d'enfants
surexcités à l'approche des daims (Babs et moi, les 2 autres sont moins
frivoles !), nous ont donné à chacune un gâteau pour nourrir les bestiaux.
C'était super gentil et me rappelle une fois de plus à quel point les japonais
sont ouverts et adorables.
Rien de mieux qu'une bonne sieste après un bon repas |
Repas dans un restaurant de tonkatsu (pork pané). La
serveuse parlait un tout petit peu français, les basiques « bonjour »,
« merci », « c’était bon ? ». Ça fait vraiment plaisir !
Dans ce restaurant, Damien croise un lorrain dans les WC… Il y a vraiment qu’à
lui que ça arrive ! Sur le chemin du Todaiji, temple qui enferme 2 Bouddha
géants, nous croisons d'autres daims. Du coup, nous nous empressons d'acheter
d'autres gâteaux (on s'refait pas, hein?). Appâtés par leur friandise, les
daims nous suivaient, nous donnaient même des coups de tête dans les fesses !
Il paraît massif, non ? |
Arrivés au Todaiji, nous nous acquittons du prix de l'entrée
et entrons dans le temple, qui paraît terriblement minuscule, emprisonnant 2
gigantesques Bouddha !
Le premier, le plus grand du Japon, est en bronze, le
second, à sa gauche, est en or. Ils étaient vraiment impressionnants, coincés
dans un bâtiment qui les faisait paraître encore plus gigantesques. Derrière, 2
représentations de "dieux" bouddhiques optaient pour un regard
accusateur me donnant juste envie de leur crier "promis j'ai rien fait
!". Bref, on se faisait quand même tout petit.
Bouddha de bronze |
Bouddha d'or |
Entre ces deux statues se trouvaient quelques
représentations du bâtiment (avec le Bouddha de bronze visible) ainsi que du
Kakufuji. A la fin de la visite, des écoliers avec leur uniforme passaient les
uns après les autres dans une grande poutre avec un trou à sa base... Mais
qu'est-ce-qu'ils nous ont encore inventés ? Si j'ai bien compris, le fait de
réussir à passer apporte du bonheur ou la prospérité. Enfin, vous comprenez le
principe. C'était surtout rigolo de les
voir acclamer leur professeur qui a réussi à passer ! J'aurai bien tenté
l'expérience mais je doute fort que ce
trou soit adapté à mes hanches européennes !
On a retrouvé Bambi ! |
Petit aperçu des 300 lanternes |
Une fois ressortis, nous traversons le parc pour atteindre
le Nissanji. Le chemin est accompagné de 300 lanternes de pierre qui sont
allumées que quelques jours par an. Malheureusement lorsque nous arrivons, il
est déjà fermé. Tant pis, nous retournons vers la ville en passant par une
forêt calme (et pleine de moustiques aussi...) où nous croisons quelques daims,
plus sauvages, qui gambadent. J’aimerai bien les apprivoiser ceux-là, mais ça
me prendrait des heures !
En passant devant le jardin botanique, un japonais nous
accoste pour nous parler d’illuminations avec des leds dans le jardin
botanique. D’après le prospectus, c’est très joli mais non seulement il faut
attendre la tombée de la nuit, donc 1h environ, mais en plus le prix d’entrée
est de 1000¥…
Quel gâchis... Je peux en emmener une ? |
Il est bientôt l’heure de manger, nous cherchons un
restaurant inscrit dans le guide mais sans succès, il n’existe plus. Nous
tombons alors sur un tout petit boui-boui spécialisé dans les yakitori. Enfin
des brochettes :) Devant, des bornes d’arcade « Astrocity »
laissées à l’abandon, au plus grand désarroi de Damien. A l’intérieur du
restaurant, nous nous retrouvons face à un serveur incapable de comprendre le
moins mot d’anglais et avec un accent japonais limite audible. Venait-il du
Kansai ? Parlait-il un dialecte curieux ? Impossible à savoir mais au
bout de quelques minutes, il nous fait sentir son agacement face à notre
incompréhension mutuelle et nous finissons par quitter le restaurant,
influencés par le serveur, le ventre vide et quelque peu perplexes par ce qu’il
venait de se passer. Finalement, retour à Kyoto, repas dans la gare (j’ai quand
même pris un menu avec des brochettes ! non mais !) puis richtung
dodo !
Mais enfin,on ne revient pas avec des clandestins à 4 pattes( daims).
RépondreSupprimerQuelles sont jolies les consoles??? hein Damien!!!!! Que d'heures que tu pourrais passer à jouer???