dimanche 30 juin 2019

Jour 1 : One more time


On a grave la banane
Et bien oui, ENCORE, et nous l’assumons pleinement ! On repart une fois de plus à l’aventure, en amoureux cette fois-ci, visiter des villes inconnues dans un pays qui nous a tapé dans l’œil il y a de ça 7 ans.

Je ne vous dévoile pas le programme, j’aurai bien d’autres choses à vous raconter aujourd’hui !

Dodo chez mes parents la veille. Bien pratique pour nous faire penser à autre chose et en plus en bonne compagnie. La pure classe !

Ce qui l’était moins (classe, hein) c’est le petit vent de panique à 5min du départ de notre appartement, lorsque Damien me sort un «mais où j’ai foutu mon passeport ?». 15min à courir dans tout l’appartement, à vider toutes les poches de tous les sacs/valises pour le retrouver... dans une petite poche cachée dans son sac à dos ! Ouf ! Tout est bien qui finit bien.

J’étais curieuse de voir comment Air France allait gérer les vols, correspondances, etc. On a toujours voyager avec la Lufthansa jusqu’à présent. Après avoir fait l’enregistrement sur internet, on file près de la gare de Strasbourg, au comptoir Air France, s’occuper de la carte d’embarquement. Un employé nous fait signe. «bonjour, vous embarquez à 12h47, c’est bien ça ?» Mais comment le savez-vous mon bon monsieur ? Nous ne nous sommes même pas présentés ! Check des bagages cabine puis il m’envoie en première au comptoir. 

«Bonjour Mme MARCHAL» MAIS COMMENT LE SAVEZ-VOUS ?!!? J’ai pourtant toujours pas donné mon passeport, numéro de dossier, ni rien et Damien passe après moi...
Un pégase avec une queue de sirène... euh...
Sommes-nous dans la matrice ? Sommes-nous des célébrités ? Ou tout simplement les derniers voyageurs non enregistrés ? Nous n’avons pas demandé, pour garder un peu de mystère.

Train, douane, check in... la routine, mise à part que pour une fois, je comprends le personnel ! Je vous détaille pas le trajet en avion, il y a peu de choses à dire. Si ce n’est la différence entre Air France et la Lufthansa... Plus d’une heure de retard sur l’embarquement, personnel pas très souriant (quoi que, ça... avec Gretchen qui nous rembarre méchamment... c’est peut-être kif kif), et surtout... les pires sièges que j’ai jamais eu pour un long courrier ! J’ai jamais été aussi mal assise dans tous mes voyages...




Ca y est, on est au Japon !

Ca y est, on est sur le territoire nippon ! Ne traînons pas ! Avec le retard d’embarquement, il nous reste que 2h pour passer l’immigration, récupérer les bagages, passer la douane, obtenir la carte d’embarquement, rejoindre le terminal des vols domestiques, faire le check-in des bagages à main, rejoindre la porte d’embarquement. Comment faire ? Allons nous y arriver ? Bah bien sûr ! Nous sommes au Japon donc tout se passe sans encombre, avec le sourire et presque sans attendre. Trop facile !

On continue notre périple à travers divers modes de transport, admirant le paysage de cette région que nous ne connaissons pas. Hokkaido est un endroit qui semble très calme, loin de la folie des grandes villes, perdu au milieu d’une végétation luxuriante. Je suis surprise par tous ces petits villages que nous apercevons, aux immeubles assez bas (max 3 étages) et surtout qui me semblent très récents. Ca change de certains lotissements presque délabrés que nous avons déjà croisés en chemin lors de nos précédents voyages.

Et nous voilà à Sapporo, marchant quelques minutes à la sortie de la gare pour rejoindre une auberge de jeunesse qui fait également chambre individuelle. Cadre chaleureux où l’hôtesse d’accueil nous demande nos prénoms (chose rare au Japon !), nous explique le fonctionnement de leur établissement avec un anglais tout à fait correct. Son collègue nous conseille des restaurants de Ramen (dans une galerie commerçante au dessus de la gare) pour le repas du soir.
Umaaaaiiiii ! (c'est booooon)
Nous ne nous arrêtons dans la chambre que pour chercher des vêtements un peu plus chauds car... mine de rien, passer de la canicule strasbourgeoise à une petite 20aine de degré sous une légère pluie nous a littéralement gelé ! et Zou, nous voilà de nouveau dehors pour se chercher à manger. Nous suivons les conseils précédents pour rejoindre l’étage complet réservé aux restaurants de ramen. Un resto à côté de l’autre, tous plus appétissants les uns que les autres... Nous faisons un choix (assez aléatoire, je l’avoue), commandons et nous régalons.

Un bol de ramen (nouilles dans du bouillon), une assiette de gyoza (raviolis poêlés) et un verre d’eau fraîche. Je n’en demande pas plus pour passer une bonne soirée :)

La journée fut longue, encore quelques mots pour vous souhaiter une bonne journée / nuit (je ne sais plus où j’en suis !) et à très vite pour la suite des aventures !