mercredi 30 mai 2012

Jour 21et 22 : ça sent la fin mes chers zamis

Le réveil sonne à 8 heures… c’est pas l’tout on doit boucler nos valises, prendre notre petit déjeuner (Ben oui c’est le repas le plus important de la journée), définir notre plan de shopping, et libérer la chambre tout ça avant 10 heures ! Direction Ueno, où l’on peut prendre facilement une navette pour l’aéroport, pour déposer les valises dans une consigne que nous n’avons bien sûr pas trouvée tout seul. Un employé ravi de nous aider nous a emmené à la consigne la plus proche où il n’y avait plus assez de place pour tous nos bagages, donc il a pris l’initiative de nous emmener à une autre consigne de l’autre côté de la gare. On sait déjà que ce sens du service va bientôt nous manquer :’(

Arriba Akiba !
Nous voilà libres pour magasiner tranquillement. On commence par Akiba où Damien a repéré des adresses pour des achats jeux vidéo. Il ressort avec des jeux « de garçon » : jeux de combat, d’autres avec des robots et un dernier où il doit tuer tout le monde. Moi, je craque pour « Kirarin Revolution », un jeu de jeunes filles, un peu ridicule mais tellement Kawaii ! (mignon en japonais ;) ).Nous passons dans une salle d’arcade pour faire un purikura souvenir (cf journée 18 : photos autocollantes), pour immortaliser de façon originale notre voyage et surtout pour marquer notre 7ème anniversaire <3 <3 <3 (ndDG : ce sont des cœurs :D). On gobe rapidement un gyudon dans un Yoshinoya (vu le nombre dans chaque quartier, ça doit être l’équivalent du McDo) (ndDG : sauf qu’on a un repas équilibré et nourrissant pour moins de 5€ !). Le shopping n’étant pas terminé et le porte-monnaie étant vide, nous partons à la recherche d’un distributeur INTERNATIONAL (c’est qu’il n’y en a pas des tonnes au Japon). Impossible d’en trouver un à Akiba… Nous retournons à Ueno où nous sommes sûrs d’en trouver, et nous voulions retourner dans quelques magasins là-bas.

Une des endroits qui nous a échappé la première fois
 
Bon, ben, on va attendre...
Nous voilà donc en quête d’un distributeur à Ueno… et on en fait des bornes avant d’en trouver un ! Après avoir fini le shopping, il fait chaud, très chaud, il fait soif, on prend un dernier Starbuck. Le temps de finir nos boissons et de s’apitoyer sur notre sort (et oui, les gaijin s’en vont…), il pleut comme vache qui pisse, un orage éclate. A croire que le Japon ne veut pas nous laisser partir ! Avec tout ça, nous mettons près de 3h pour atteindre notre hôtel, tout proche de l’aéroport, bien plus pratique que de traverser tout Tôkyô au petit matin.



L'ultime hôtel de notre voyage
L’hôtel est assez luxueux, sur 17 étages, le hall d’entrée est énorme et le personnel nous accueille en anglais. Le lit est grand avec plein de coussins. Il surclasse les autres hôtels en termes de confort mais nous n’avons plus cette proximité avec les japonais. On est dans un hôtel d’aéroport comme il y en a plein dans le monde. Les restaurants ont des prix exorbitants et notre porte-monnaie est quasi vide. Quoi de mieux que de faire son repas dans un convini ? Rien, donc on y va. Si, si, c’est pas une blague, il y en avait un dans le hall de l’hôtel ! On s’endort pour notre dernière nuit…



NdDG : réveillé pour je ne sais quelle raison, on ressent un tremblement de terre notable au 15ème étage de l’hôtel. Il est 1h37, je ne suis vraiment pas fière ! (Après coup, ça n’a pas dû durer plus de 10 secondes, mais c’est impressionnant quand même)
NdLaurine : Je précise quand même que Damien m’a réveillé en stress pour finalement attendre la fin du tremblement de terre avant de dire un seul mot. Moi j’ai trouvé ça fun, on est d’accord, parce qu’il n’était pas très violent.

Après une nuit un peu courte car il faut prendre la navette à 7h20 et un torticolis pour moi, on fignole les valises et zou, direction Narita Airport. Ils n’ont plus de place l’une à côté de l’autre… Je suis un peu dégoûtée, surtout sachant que les japonais suivent les règles parfois à l’extrême. Vont-ils accepter d’échanger nos places pour que nous passions le voyage ensemble ?

L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux...
J’entends vaguement, avec un accent anglais, « Mister Damien (quelque chose d’incompréhensible), Miss Laurine Marchal ». Qu’a-t-on fait encore comme bêtise ? L’embarquement n’a pas commencé pourtant… Finalement, ils nous ont trouvé des places côte à côte, dans la rangée du milieu mais ne soyons pas trop exigeants ! Me voilà rassurée ^_^ Il est l’heure, la Luftansa nous emmène à bord d’un A380. Nos places ne sont pas terribles (toute première rangée de l’allée centrale, devant les armoires de rangement) mais bon, durant le voyage, nous avons le droit à 2 repas et un goûter. On échange quelques mots avec le steward qui a quelques notions de français (et maintenant un mot de plus, nous lui avons appris « poivre » :D ) Curieusement, le voyage est plus long qu’à l’aller (12h au lieu de 10) mais il passe plus vite. J’ai eu le temps de regarder 4 films (en français, s’il vous plait !) et Damien de dormir en écoutant un grand nombre de CDs.

Arrivés à Frankfort, nous passons très très rapidement la douane… Il n’y a eu aucun contrôle, étant donné que les 3 employés discutaient entre eux sans même regarder les arrivants. Avec de la chance, nous pourrons prendre une navette plus tôt et rentrer, plus vite, à la maison. Et non ! Il y en avait une à 13h30, la prochaine à 17h30. Ce qui nous laisse quand même le temps de préparer ce post.

Nous aussi T_T

Jour 20 : un dimanche tokyoïte… au parc :D

Une vue calme de Shinjuku, si, si ça arrive le dimanche matin !

On le voit mieux avec moins de monde!
Ce matin nous partons à la recherche d’un marché aux puces qui a lieu tous les dimanches de 5h du matin à 5h du soir à Shinjuku, près du sanctuaire Hanazono plus précisément (nous y étions passés la veille au soir et il y avait la fête). Mais nous ne le trouverons jamais… dommage, ça aurait été sympa de voir ce que l’on peut trouver au Japon (surtout que nous sommes amateur de marchés aux puces en France). Nous refaisons le tour des stands pour voir si par hasard la bouffe ne s’est pas transformée en marché aux puces :D Mais non, on trouve toujours autant de trucs louches qui grillent :p


Quand on vous dit "petite couverture" c'est pas une blague!
Comme il fait super beau, nous retournons au parc Yoyogi (vous savez celui où on était il y a 2 semaines) et cette fois-ci on va pique-niquer. Après quelques emplettes dans un Hyaku En shop (magasin où tout est à 100 yens) et un convini (où nous avons gagné en tirant un lot au sort une Volvic Citron « From France » :D), nous voilà prêt à partir. Le parc est à une grosse demi-heure à pied de Shinjuku, cela nous permettra de flâner dans les rues :) A l’ombre d’un arbre nous déployons notre petite couverture, près d’un groupe d’une vingtaine de jeunes de plusieurs nationalités (soit ça se voit, soit ça parle anglais, japonais, autres… lol). Le parc est toujours aussi vivant, une des jeunes (à priori Française) apprend aux autres le jeu de la tomate. C’est assez marrant à regarder. Il y a aussi un groupe de filles faisant du Hoola hoop qui prêtent des cerceaux à ceux qui veulent, pour les y initier. On mange, on se repose un peu, il en faut peu pour être heureux :D

un des nombreux musiciens du dimanche
En se baladant nous croisons des musiciens Jazz, des percussionnistes, des danseurs (pros et amateurs), un joueur d’une sorte de violon traditionnel, sans compter toutes les personnes pratiquant un peu de sport. C’est vraiment un havre de décontraction. De plus les roses ont sacrément grandies en 2 semaines, maintenant le jardin aux roses est magnifique. A la sortie du parc nous croisons à nouveau les vieux rockers du Japon. 2 groupes dansent dans le même coin, les Levels d’Harajuku, tout de cuir vêtus dansant sur un rock qui twist un peu et les Strangers, tout de jean vêtus, qui eux sont plus sur un créneau rock’n’roll biker ! C’est un régal de les regarder bouger sur de la bonne musique :)

ooh yeaaah !
 Retour à l’hôtel pour faire les valises ( :( ) et se mettre à jour au niveau du blog. On prend le repas dans un fast-food du coin et on craque pour un sundae au McDo 2 blocs plus loin (faut dire qu’à 1,5€ le sundae nous n’allions pas nous priver :p). C’est un peu tristounet, ça sent la fin… Mais bon on va bien se reposer afin de profiter de notre dernière journée !

dimanche 27 mai 2012

Jour 19 : Le saké... ça tape :S

Aujourd’hui nous avons un peu les cheveux qui tirent, mine de rien le saké à un deuxième effet kiss cool pas cool justement. Le réveil est difficile mais après un bon petit dej’ et un doliprane nous voilà partis. Nous allons à Ikebukuro, dont nous avons eu un petit aperçu la veille au soir. A peine sorti du métro nous voilà déjà avec 5 paquets de mouchoirs, 2 magazines et quelques prospectus. Ici pas de discrimination envers les gaijin, tout le monde a droit à sa pub ! Le quartier est considéré comme le Akihabara (quartier de l’électronique, qui est devenu quartier manga et otaku) mais pour les filles, ça se voit de suite à sa population ;) Un peu de repérage dans le magasin Animate, considéré comme une référence pour les mangas et autres produits dérivés, et ici, le quartier obligeant, on est surtout dans les séries destinées à un public féminin. Seulement nous trouvons que les prix sont assez élevés par rapport à ce que l’on a pu voir ailleurs, notamment au niveau des poupées. En tout cas vu comme les gens sont entassés il est plutôt populaire.

Le Sunshine City : il ne faut pas se fier aux apparences !
Nous continuons notre route vers le Sunshine City, un des premiers grands buildings de Tôkyô et surtout un complexe pharaonique ! Dans un immeuble de 60 étages, on ne trouve pas moins d’un centre commercial, des bureaux, un aquarium, un planétarium, un musée des arts orientaux anciens, un parc d’attraction (O_o) et un observatoire au dernier étage, bien sûr ;) De l’extérieur ça ne paie pas de mine mais quand même. On prend l‘ascenseur jusqu’au 59ème étage, et ensuite du 59 au 60… On a encore rien capté ! lol. A la sortie de l’ascenseur 2 personnes nous accueillent, et d’ailleurs 2 autres nous remercieront à la sortie de l’ascenseur en bas… Il n’y a rien à dire les Japonais savent créer de l’emploi :D





Ce petit îlot de buildings c'est Nishi Shinjuku :)
Après avoir payé le droit d’entrée, nous y voilà ! La vue depuis l’observatoire est encore une fois impressionnante, la ville s’étend à perte de vue, et d’ailleurs nous devrions voir le mont Fuji, mais il est toujours aux abonnés absents. En fait il y a une sorte de brume constante, est-ce la pollution ? Tôkyô n’est pas un énorme ensemble de building comme Manhattan par exemple, en fait il y a énormément de quartiers « bas » et quelques îlots de gratte-ciel, un peu comme Nishi Shinjuku, là où nous avons l’hôtel, qui nous parait énorme quand nous sommes en bas mais en fait c’est petit :) Nous déjeunons en haut, profitons encore un peu de la vue à 360 degrés depuis la terrasse et descendons au 1er sous-sol pour un peu de shopping. En moins de 30 secondes nous voilà en bas ! Géniaux les ascenseurs express, avec une petite lumière tamisée, une musique douce et des constellations pour nous apaiser. Lol. Mine de rien ça va vite ! Un petit tour au Disney store et au magasin Ghibli mais rien de très intéressant. Retour à l’hôtel pour se reposer car la fatigue cumulée et la soirée de la veille nous ont mis sur les rotules…

Tokyo Metropolitan Building : la mairie ;)
Après une bonne sieste (enfin pour moi, Laurine surexcitée n’a pas réussi à fermer l’œil), nous partons pour visiter Shinjuku et surtout le fameux Kabukicho, le quartier « chaud » de Tôkyô (enfin plutôt pour la vie nocturne et les plaisirs adultes). Nous commençons par faire le tour des buildings notables de Nishi Shinjuku. La mairie de Tôkyô avec son architecture particulière en forme de U. A ce qu’il parait la vue est belle depuis la plateforme accessible gratuitement, mais le bâtiment est fermé (jusqu’en juillet si j’ai bien compris). Nous continuons vers le NS Shinjuku, bâtiment abritant la plus grande horloge au monde d’après le Lonely Planet : 29 mètres de diamètre ! Ca vaut le coup d’œil (d’autant plus que c’est gratuit). On se perd un peu à Nishi Shinjuku avant de retrouver notre chemin vers Kabukicho. Au passage petite halte chez Uniqlo, l’équivalent japonais de Kiabi, mais avec des produits trop classes ! Forcément ils sont dérivés de la culture manga et jeux vidéo :) (ndLaurine : et aussi Hello Kitty et Barbie) On repart avec 4 t-shirts à licence pour 45€.

L'horloge du NS Shinjuku
Nishi-Shinjuku vu d'en bas :)















Nous voilà enfin arrivés à Kabukicho ! Nous sommes tous les deux attirés par un homme au visage tatoué, à peine s’est-il retourné vers nous que nous avons baissé les yeux. Visage tatoué, un énorme pansement couvrant une balafre fraiche au visage, l’air vraiment, mais alors vraiment pas commode… Nous ne savons pas si c’était un yakuza mais en tout cas c’est le premier qui nous a autant mis mal à l’aise… (ndLaurine : si,si je suis sûre s’en était un !) Heureusement les autres qui trainent dans le quartier sont des rabatteurs pour leurs bars et boites de nuit. C’est connu et reconnu et ils se montrent un peu dans leurs beaux costards devant les établissements. L’ambiance est moins agressive que ce que nous avons ressenti à Ôsaka. Ici le touriste est un client potentiel, la police veille (pas moins de 2 postes de police dans le quartier), les rues sont animées… Bizarrement c’est vraiment quelque chose à vivre. Pour attirer les occidentaux il y a des blacks qui t’interpellent en anglais. Toujours courtois il suffit de refuser poliment leur proposition honnête, selon eux ;) (genre 3000yens, environ 30 euros, pour 30 minutes dans un bar avec boisson à volonté…).

Nous finissons notre virée par le Golden Gai, un endroit avec des dizaines de bars miniatures dans des petites ruelles et la visite du sanctuaire Hanazono, où il y a durant le week end une fête. Donc c’est blindé de monde et l’ambiance est bon enfant avec des tonnes de stand de bouffe, dont un qui fait des barbapapas (et Laurine craque :D). Passage au magasin Don Quijote avant de rentrer, c’est un bazar ouvert 24h/24 avec des articles utiles et improbables. Il est cité dans tous les guides, nous savons pourquoi ! Par contre nous sommes serrés comme des sardines et la circulation dans les rayons n’est pas loin d’être impossible. Retour à l’hôtel après cette soirée bien sympa :)

C'est la fête au sanctuaire Hanazono !

Jour 18 : Une journée entre amis à Tôkyô

Toujours autant de monde au Senso-ji, malgré la pluie
Cet après-midi, nous avons rendez-vous avec des amies d’amis venues sur Tôkyô pour des vacances. En attendant, retour à Asakusa pour espérer avoir des photos avec moins de touristes du Senjo-ji. Un jour de semaine, ça devrait être mieux qu’un samedi, non ? Et bien, c’est plus vivable, certes, mais il y a quand même un monde pas possible ! Beaucoup de touristes, bien sûr, notamment chinois. D’ailleurs, on remarque rapidement qu’ils nous exaspèrent. Ils sont d’ordre général sans gêne et irrespectueux. Nous nous sommes sans doute trop habitués à l’extrême politesse/respect des japonais ! On arrive tout de même à avoir une meilleure vue du Senjo –ji… sous la pluie ! Derrière le temple, on voit un regroupement de personnes, dont certaines en habits plus traditionnels mais pas moyen de s’approcher plus pour voir ce qu’il se passe. Classiquement, il s’agit d’une célébration ou d’une fête religieuse. Après avoir fait quelques achats souvenirs le long de la Nakamise-dori, (on vous en avait parlé, c’est des petites boutiques traditionnelles, pas spécialement plus chères que les magasins plus isolés) on décide de chercher tranquillement un restaurant dans « l’arrière Asakusa », loin du site touristique. L’ambiance est complètement différente, alors que nous avons juste pris une rue parallèle ! Il y a en plein milieu, un parc d’attraction tout petit et un peu kitsch. (Payant pour se rapprocher des manèges, dommage…), quelques boutiques par-ci, par-là, des restaurants ou plutôt bouis-bouis comme on commence à les connaître si bien. Il n’y a personne, c’est agréable et dépaysant !

Le resto des champions :) Très bonne adresse
On s’arrête dans un tout petit restaurant, encore une fois, spécialisé dans la viande de bœuf. Comme la veille au soir, les serveurs et autres clients ont l’air de se demander comment on a pu se perdre ici, pourtant, c’est à quelques minutes à pied du temple ! Le resto ne paye pas de mine, mais les plats sont exquis et d’une qualité exceptionnelle ! Viande servie sur plaque chaude (env 175g), avec maïs grillé, riz et soupe miso. Le tout pour la modique somme de 20€… à 2 ! On fait un rapide passage à Ueno pour acheter une valise super méga classe, rose à pois blancs ! (et oui, c’est qu’on a plus de place dans nos sacs ‘-_-). Ensuite direction Nippori pour rejoindre Flore et Babou qui nous emmènent dans LA rue des magasins de tissus ! Il y en a 5 de la chaîne « Tomato » dans la même rue, dont le principal sur 5 étages ! Difficile de se décider parmi tout ce choix. Par contre, les tissus patchworks sont quasi tous importés des USA, autant dire qu’on trouve les mêmes chez nous. Heureusement pour Damien, il y avait du vieux Rock’n’Roll en bruit de fond ! Curieux pour un magasin de tissus. :D

Il y a aussi quelques magasins de kimono et yukata d’occasion. Je conseille ce coin-là pour tous ceux qui souhaitent en acheter à bon prix ! J’ai pu y trouver un très joli obi pour 5€ seulement (la grosse ceinture) allant avec le yukata que j’avais acheté un peu auparavant ;-) Après avoir galéré, à 4, pour trouver un obi de la bonne couleur et du bon motif, la vendeuse vient nous aider et en moins de temps qu’il en faut pour le dire, elle nous trouve l’élu ! Il faut avouer, ça aide aussi d’avoir quelqu’un à portée de pattes qui parle couramment japonais… Flore a vécu une année à Kyoto !

Tout le monde pousse la chansonnette '-_-
Bon, stop le shopping, il est temps de s’imprégner de la vie des jeunes japonais (ou moins jeunes d’ailleurs) et direction le Karaoke ! Les filles étant fan de ce genre d’endroit, très populaire au Japon, on se laisse tenter, un petit peu à contre cœur au début. On prend une boisson chacun, on réserve une box pendant 1h et zou, on lance la musique. Il y a 2 micro, des tambourins, des canapés et une grande télé. Les débuts sont assez chaotiques mais qu’est-ce qu’on se marre sur du Queen ou même du Britney Spears ! A chaque chanson, on a même le droit aux calories dépensées ! Ce n’est pas ça qui nous fera perdre du poids mais finalement, on a bien rigolé et l’heure est passée à une vitesse pas possible. Il est maintenant l’heure de manger, on reste dans le même immeuble où se trouve un Izakaya. C’est un type de restaurant très convivial où l’on commande des plats à partager au fur et à mesure, en appelant le serveur grâce à une petite sonnette ! Il y a des salades, des brochettes, des sushis, des beignets, des fishs and chips (si, si c’est vrai et pas mauvais d’ailleurs !), etc. Les tables sont séparées par des paravents très fins, ce qui donne une impression d’intimité. On trouve enfin un peu de ce « plaisir de la table », on y reste plus longtemps que d’habitude, mais bien sûr, on passe commande régulièrement. Pour la première fois depuis notre arrivée, Damien commande du saké japonais chaud. Un régal ! Bien meilleur que celui que nous trouvons en France. D’ailleurs, qui dit saké dit Japonais bourré en fin de soirée… Ils sont sacrément bruyants !!

Bario et Fluigi dans un izakaya :)
Taiko no Tatsujin, c'est son petit nom :)
Une fois dehors, on se dirige vers le quartier où logent les filles, à Ikebukuro (celui qu’on avait prévu de visiter demain) pour une autre activité populaire : PURIKURA ! C’est un peu comme des photomatons qu’on fait à plusieurs, avec diverses poses rigolotes, on rajoute quelques cœurs, des étoiles, inscriptions et plein d’autres choses sur les photos et zou, ça s’imprime sur du papier autocollant ! C’est super rigolo mais un peu speed quand on ne comprend pas ce qu’il y a d’écrit ! (une fois de plus, merci Flore !). Un dernier tour dans une salle d’arcade où on fait quelques parties de Taiko, un jeu de… taiko ! Aha, vous ne l’avez pas vu venir hein ? Plus sérieusement, on a 2 bâtons chacun et on tape en rythme sur des tambours. La soirée se termine (piouuu bientôt minuit !) et c’est la tête pleine de souvenirs qu’on les laisse à Ikebukuro. C’est super agréable de passer une soirée « à la japonaise » :)

Anecdote rigolote : sur le chemin du retour, on prend bêtement une ligne qu’on connaît et qui nous amène à Shinjuku… C’était pas tout à fait la bonne ! On a fait 18 stations, avec un gros détour, au lieu de 3…