mercredi 1 octobre 2014

Nous avons un tout petit peu de retard !

Les journées à 4 sont bien plus longues et fatigantes que les journées à 2 et nous n'arrivons pas à maintenir le rythme dans l'écriture du blog ! (dur dur quand on rentre à 23H/00H le soir...)

Avec toutes nos excuses, nous faisons de notre mieux pour rétablir les nombreuses journées de retard que nous avons accumulé.

Nous venons de rentrer sur Strasbourg (après moultes péripéties, une fois de plus) donc vous inquiétez pas, nous allons bien ^^ . Nous allons faire notre possible pour rattraper notre retard d'ici ce week end mais nous n'avons toujours pas d'accès internet. Patience, vous aurez bientôt la suite de nos (més)aventures !

Gros bisous à tous

Les touristes

Jour 12 : le sanctuaire des geeks

Nom d'une méduse à moustache ! Tokyo est horriblement bruyante la nuit, surtout un samedi. Les bruits sont très différents de ceux que j'entendais à Kyoto, beaucoup plus urbains. Aujourd'hui, grasse mat', petit déj à "Vie de France", dans la gare d'Ikebukuro. On y trouve des pâtisseries sucrées, d'autres salées, et surtout une tonne qui n'ont rien de français ! Notamment les "french toast" qui sont bons mais qui n'ont pas vu le jour chez les Gaulois ! Après le petit déjeuner, nous nous dirigeons vers les quartiers de Kanda, Akihabara et Ueno (si on a le temps).

Un des bâtiments du Kanda
Quelques détours plus tard (on est pas toujours très doué…), nous arrivons au Kanda Myojin, l'un de mes temples tokyoïtes préférés. Il est toujours aussi impressionnant, perdu au beau milieu d'une ville très urbaine. Je suis restée scotchée devant l’Oni (démon japonais) qui danse dans sa boîte. Déjà la première fois il m'avait tapé dans l'oeil ! Il donne un porte-bonheur contre la modique somme de 200¥. Je ne l’ai pas testé mais j'ai vu une maman l'expliquer à ses enfants. Nous faisons le tour des bâtiments, prenons quelques photos (je dois l'avoir sous tous les angles...) et partons vers Akihabara. 
Ah oui, j'ai oublié de vous parler de quelque chose. Non seulement ce temple a plusieurs bâtiments, un "bac" pour se laver les mains, des statues mais également un "arbre à souhaits" un peu particulier. Pour la première fois, nous voyons les planches de bois décorées de dessins de style manga ! 
 
Regardez bien, il y a plein de dessins !

Les piétons d'Akiba en plein milieu de la route.
Akiba de son petit nom est un quartier très jeune où l'on trouve d'un côté une multitude de figurines, goodies, manga, poupées et de l'autre plein de matériel électrique et électronique. Un peu comme Ikebukuro, en un peu plus "garçon". Dans les rues les plus touristiques, on y voit des demoiselles habillées en "maid" (soubrettes en simplifié), en lolita (robes à froufrou) ou en écolière, invitant les passants dans leur "maid café", endroits très kawaii où elles sont aux petits soins des clients, sans arrières pensées ! On y trouve aussi des sucreries en forme d'animaux trop mignons. Il y a aussi des affiches au style manga accrochées partout, et les routes y sont fermées aux voitures le dimanche.


Elle est zoulie hein ?
Nous commençons notre visiting/shopping en recherchant le nouveau magasin Azone Label Shop, une compagnie de poupées articulées au style très manga. Nous tombons sur un immeuble de 8 étages spécialisé dans les figurines et les dolls. Un paradis sur terre pour Nadège et moi ! J'achète une poupée, du matériel pour customiser. Babs craque pour une Pullip à l'effigie de Sailor Moon vraiment adorable et tellement moins chère en France. Nous restons dans cet immeuble 2h, même Damien apprécie la "visite" surtout des vitrines exposant les plus beaux modèles de "Pure Neemo" d'Azone ou des "Dollfie" de Volks. Ça donne envie !

Par le pouvoir du sceptre lunaire !

La nuit était déjà tombée, nous profitons des lumières de ce quartier très animé et nous dirigeons vers le Book Off en chantant leur jingle "boukou ofou". C'est un magasin d'occasions de CD, DVD, manga, jeux vidéo, cartes à jouer.

Itadakimasu ! "bon appétit"
Nous retournons enfin vers Ikebukuro, nous déposons à l'appartement nos nombreux sachets et nous dirigeons ensuite vers un restaurant de Yakitori (brochettes) qui indique 99¥ par brochettes. Les yakitori sont vraiment délicieux, assez poivrés et avec un peu de sauce donc très différents de chez nous. Pendant le repas, Damien se prend d'amitié pour un japonais de la table voisine, un peu saoule, qui nous offre un succulent saké japonais. Attention au mal de crâne demain matin, nous avons déjà testé lors de notre précédent voyage. Nous passons une excellente soirée. Seule mauvaise surprise, l'addition... 300¥ facturés de base par personnes et certaines brochettes plus chères que les 99¥ annoncés. Bref, 2000¥ par personne alors qu'on pensait faire un resto budget. Pas grave, la soirée était mémorable :)

lundi 29 septembre 2014

Jour 11 : Tokyo Game Shooooooow

Nous y voilà enfin arrivés au grand jour, l’événement à ne pas manquer si l’on se trouve au Japon à ce moment-là si on aime les jeux vidéo comme moi, ou encore le cosplay (qui intéresse plus Laurine que le jeu vidéo), ce qui fût l’un des plus grands salons de jeux vidéo au Monde (Il a depuis été rattrapé par l’E3 de Los Angeles et la Gamescom de Cologne) : le Tokyo Game Show (que l’on nommera TGS dans la suite de ce post XD).

Bien que nous ayons déjà les billets, nous décidons de nous y rendre pour 9h, soit une heure avant l’ouverture, pour être sûr de rentrer dans le salon avant midi ! Comme à chaque fois nous avons prévu la veille notre trajet en train, direction le Makuhari Messe à l’autre bout de Tôkyô (nous logons au Nord-Ouest et c’est au Sud Est), avec un changement à le gare d’Akihabara prévu en…*roulements de tambours*… 3 minutes ! Je crois qu’on est prêt pour vivre au Japon car, avec peu d’indications, on l’a fait ! Ça tient de l’exploit pour des Gaijin :)

Après une heure de trajet nous voilà arrivés et là, c’est un peu le bordel : il faut prendre le bus mais rien n’est indiqué clairement, je demande à quelqu’un où il faut descendre du bus et on me dit que c’est le prochain arrêt, mais en fait on décide de faire les moutons et de suivre ceux qui ont l’air d’aller au TGS (ce n’est pas si difficile de les reconnaitre, ils sont un peu comme nous, console en main et l’air jeune dans le vent XD). Bref… il fallait descendre au terminus ! lol

Ca y est, on y est ! La preuve ^^
Une fois sur place, ça commence plutôt bien, la file pour accéder à l’intérieur avance plutôt vite, on aurait même pu se payer le luxe d’acheter le billet le jour même (à cette heure-là il n’y avait personne). Par contre une fois à l’intérieur il y avait une file interminable qui n’avançait pas, il faut dire que les portes n’ouvraient qu’à 10h et il devait être 9h30. Plus d’une heure plus tard, nous y sommes (après être passé par la case tampon fluorescent, c’est pratique, ça ne se voit pas sur la peau, le problème est de se souvenir où il est exactement au moment de la vérification XD).

Les stands avaient mis les moyens dans la déco
Sans surprise pour ma part (les filles s’attendaient plus à une sorte de Japan Expo), les halls, plus de deux fois la taille du pavillon K du Wacken, sont remplis de stands dédiés aux jeux vidéo. Et un petit hall pour le merchandising. On retrouve les gros éditeurs du milieu (Arc System Works, Capcom, Electronic Arts, Konami, Sega, Sony, Square Enix, etc…), les opérateurs de téléphonie mobile ainsi que les principaux éditeurs de jeux pour smartphone (très gros marché au Japon). Il ne faut pas oublier les stands des écoles de jeux vidéo et des indépendants, certes plus discrets mais présents malgré tout.




Quand je vous dis qu'il y a un monde fou...
Dès le matin il y avait déjà un monde fou et l’attente pour jouer aux jeux les plus populaires ou attendus dépassait déjà sans problème les 60 minutes. Sans compter que le public majoritairement jeune et masculin était du genre à bousculer et bruyant. Ça change du Japon de tous les jours… Après avoir fait un premier tour de repérage, on mange un bout et on décide de se séparer pour que chacun puisse profiter du salon à sa manière.

Les fameuses Babes (celles-là sont soft !)
Je décide de me plonger dans les interminables files d’attente, je tente Guilty Gear, mais 90 minutes d’attente c’est trop pour moi. Je craque et je vais essayer le prochain Pro Evolution Soccer, en plus sur Xbox One, autant dire qu’il n’y a pas beaucoup d’attente ! lol. Après direction Sega pour tester leur prochain jeu de combat Dengeki Bunko Fighting Climax (ils aiment les titres à rallonge ici) et je tente à nouveau Guilty Gear, pour devoir à nouveau quitter la file car l’heure du rendez-vous approche. Au final j’ai un sentiment plutôt mitigé sur le salon, beaucoup de monde, beaucoup d’attente, peu de nouveautés incroyables (j’avoue je n’ai pas vérifié plus tard s’il y avait eu des annonces particulières) et pas mal de Babes (vous savez, la belle nana « objet » qui pose sur un stand, d’ailleurs des stands qui n’intéressaient pas grand monde étaient blindés quand il y avait une babe…). Et je trouve que cette image de nana sexy sur un stand de jeu vidéo dessert le média…

Le soir un petit tour au merchandising qui a été pillé de ces plus beaux objets, il ne reste quasiment rien. Je trouve quand même un set de boutons et joystick silencieux qui fera le plus grand plaisir à Laurine, il ne me reste plus qu’à trouver comment les monter XD Maintenant je laisse la place à Laurine pour décrire le cosplay, car je n’en ai pas vu grande chose, beaucoup trop de monde dans l’espace réservé.

Des cosplayeurs à tous les coins, des jeux vidéo et du merchandising. L’ambiance est plus masculine que nos conventions manga. J’attendais quand même avec impatience de voir les divers cosplayeurs pour prendre des photos. Les cosplayeurs français et japonais sont très différents. En France, le plus important est de faire soi-même son costume, fabriquer le vêtement, les accessoires, etc. Au Japon, il faut ressembler le plus au personnage, sans se soucier de savoir qui a créé le costume. D’ailleurs, il y a pas mal de magasins vendant les costumes, perruques et accessoires « prêt à porter ». Par contre, ils accentuent la coiffure et le maquillage et surtout la posture, ce que nous laissons peut-être un peu trop de côté.

Juri et Camille de Street Fighter
Au TGS, les cosplayeurs ont leur place attitrée, un espace dédié où ils peuvent poser et se faire prendre en photo. D’ailleurs, ici, ce sont les photographes (amateurs, semi-pro ou pro) qui font la queue devant des cosplayeurs peu mobiles. En France, (du moins à la Japan Addict de Strasbourg), nous avons un « studio photo » fixe et ce sont les cosplayeurs qui viennent et font la queue. Décidément, ce sont 2 mondes complètement différents ! Bon, faut avouer que les cosplay étaient vraiment sympas mais les demoiselles ont tendance à faire des poses quelques peu provocatrices ou tendancieuses que je n’apprécie pas beaucoup. Ou du moins, cela dépend du caractère du personnage mais souvent ça ne colle pas. Utiliseraient-ils le cosplay comme atout sensuel ? Avant de partir de cet espace, je craque pour un peu de matériel pour mes futures cosplay. Une fois de plus, c’était vraiment moins cher qu’en France :)




Nous finissons la journée par un repas au Yoshinoya. Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé ou non mais c’est une chaîne de restaurants où l’on peut manger pas cher du tout (entre 4,50€ et 7€ pour un repas complet avec soupe, salade ou pickles et plat avec riz)

Un instant saisi depuis le train

samedi 27 septembre 2014

Jour 10 : ce n’est qu’un au revoir

Aujourd’hui, nous quittons Kyoto. J’étais bien dans cette maison et n’ai strictement aucune envie de partir ! Surtout que j’ai ce sentiment amer de ne pas avoir profité à fond, d’avoir encore des milliers de choses à faire et à voir. On reviendra ! Nous rangeons nos valises, jetons les ordures et attendons le « travel angel » pour la remise des clés. Nous en profitons pour le demander s’il peut se charger de notre valise cassée et nous répond qu’il sera obligé de prendre le taxi et nous réclame 1200¥… Vu qu’on ne veut pas se la trimballer, on accepte.

Le Shinkansen et son bec de canard
Direction la gare. Nous montons dans le Shinkansen. Damien et moi devant, à côté d’un papy japonais, les filles derrière nous. Bien sûr, Damien ne met pas 30min avant de s’en faire un copain et le papy nous offre à chacun un fruit japonais, le Nashi. Ca ressemble à une pomme, en plus juteux, plus rafraichissant. C’est succulent !

Arrivée à Tokyo, Ikebukuro à 13h30. Damien nous guide vers l'appartement sans soucis grâce au plan avec photos transmis par "Vivre le Japon". L'appartement est petit mais semble confortable. Toilettes et salle de bain séparés, deux chambres dont une avec futons et cuisine. La travel angel, très sympathique et française également, nous explique un peu le quartier, comment utiliser l'électroménager et nous fait visiter les rues environnantes. Nous n'allons pas mourir de faim dans ce quartier!




Ikebukuro by day
Ensuite, nous retrouvons Baka (Hocine de son vrai prénom) et son collègue Guillaume, deux Strasbourgeois venus à Tokyo pour des vacances en même temps que nous.  Baka avait également donné rendez-vous à un ami qui vit à Tokyo depuis quelques années. Cool il pourra nous faire visiter le coin :) Nous profitons de la balade dans Ikebukuro pour faire du repérage de magasins et salles de jeux vidéo. C'est un quartier très geek (ou otaku en japonais). En d'autres termes, des passionnés de culture pop japonaise, manga, anime, goodies, jeux vidéo. Bref le paradis pour nous 4 :)

Par hasard, nous tombons sur un magasin de poupées japonaises d'occasion. Celles que je vous ai présentées il y a quelques jours sont en moyenne à 40€ ! Les petits modèles sont à  moins de 8€ au lieu de 45 en France. Je saute sur l'occasion et m'en prends une petite tout en gardant en tête l'adresse pour y retourner à la fin du voyage. J'ai enfin droit à ma petite pause au Starbucks Coffee avant de continuer le tour des magasins.


Le fameux (minuscule) magasin KitKat
Baka a entendu parler d'un "KitKat Store". Cool ! Trouvons-le car au Japon, ils en font à plein de goûts différents ! Le plus connu étant au thé vert matcha. Après pas mal de demi-tours et quelques questions aux points  d'informations d'un grand centre commercial, nous arrivons au magasin KitKat, qui n'est rien d'autre qu'un stand perdu au milieu de dizaines d'autres dans un centre commercial ressemblant aux Galleries Lafayette. Ils proposent 4 ou 5 sortes de KitKat et puis c'est tout. Bon, on s'attendait à mieux !



Gachapon en haut, 2 hauteurs de sushis
Le soir est déjà au rendez-vous, Waffi nous emmène dans un resto de sushis, où il y a 1h d'attente ! Le pire, c'est qu'il y a beaucoup de japonais qui attendent. Nous prenons un ticket et nous nous armons de patience. C'est enfin à notre tour ! Ils n'ont pas de table pour 7 donc on est séparé en 2 groupes. Un tapis tournant fait passer des assiettes de sushi devant les tables. (Il y en a un à Strasbourg mais il est dégueu !) L'ambiance est super sympa et toutes les assiettes sont à 100¥, quelque soit le poisson. Si on veut quelque chose de particulier, une tablette tactile est mise à dispo, on sélectionne sur le menu le plat que l'on souhaite et la commande arrive quelques minutes après sur un autre étage de tapis roulant. C'est vraiment fun !

A la fin du repas, on peut gagner un gachapon (surprise dans une petite boule, un peu comme un kinder surprise mais sans le chocolat) en mettant les assiettes dans une fente. Toutes les 5 assiettes, une vidéo est lancée sur la tablette  et suspense...  A-t-on gagné ?  Et bien non, même après 25 assiettes ! Guillaume a eu plus de  chance et a gagné tout de suite une miniature d'un des plats du resto. Veinard ! La soirée se  termine bientôt, Waffi nous montre où acheter les billets  du Tokyo Game Show, convention que nous ferons le lendemain, puis nous retournons à l'appartement pour une (courte) nuit de sommeil.
Ikebukuro by night

vendredi 26 septembre 2014

Jour 9 : O hayô gozaimasu

Journée shopping… encore… c’est à nouveau Damien qui prend la plume :)

Kyoto au petit matin
Levé aux aurores (départ de la maison à 6h15) pour aller prendre des photos du quartier Est de Kyoto avec moins de touristes, je l’espère. Je pars bien évidemment seul, laissant les trois marmottes à la maison ! Bon, j’exagère un peu, réveil pour tout le monde prévu à 7h30 pour profiter à fond de cette dernière journée complète à Kyoto.

D’ailleurs, pour la petite histoire, on devait aller à Fushimi Inari, vous savez le truc avec plein de Tori rouges, et plein d’escaliers. Mais la fatigue générale a eu raison de nous (sans compter une tendinite au genou et deux chevilles fragilisées).


Rue déserte, ça change !
Bref, je pars donc aux aurores et profite de l’air encore frais du matin, de la politesse des Japonais déjà à l’œuvre (je crois que chaque personne croisée m’a souhaité un grand bonjour), et de l’absence des touristes en masse. Bilan, le quartier touristique est bien tristounet sans ses flots de touristes et avec tous les stores fermés, mais le soleil du matin baigne Kyoto dans la lumière, et ça c’est magnifique (à s’imaginer avec le bruit caractéristique des insectes à cette saison et quelques croassements de corbeau). J’en ai également profité pour prendre des photos du grand Bouddha à la lisière de la forêt que Laurine aime tant. D’ailleurs on prévoit d’y retourner avant le coucher du Soleil.

Rien à dire, il est impressionnant

Retour à la maison pour le petit déjeuner et direction le centre ville pour un peu de shopping dans les galeries couvertes, cette fois-ci des boutiques un peu plus traditionnelles. On me sort de mon état de veille prolongée pour aller manger. Comme d’habitude les restos sont pleins, surtout quand on se pointe à 4. Il n’y a pas à dire mais trouver de la place dans un restaurant aux heures normales quand on est plus de deux, c’est pas facile (et aux heures « pas normales » ils sont fermés… lol). On atterrit dans un resto où il y a beaucoup de touristes non japonais et de la place pour 4, c’est louche ! Au final on y mange bien pour vraiment pas cher. Il n’empêche qu’à la table d’à coté il y avait 4 nanas anglophones qui n’ont rien touché de leur repas, ça me met hors de moi un tel gâchis, ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de cartes en anglais avec des photos des plats… En tout cas on a apprécié le repas :)

Nishihonganji
Comme au Japon la nuit tombe vite, on décide de faire un break dans le shopping et d’aller visiter deux temples près de la gare de Kyoto, le Higashihonganji, qui était en rénovation lors de notre premier voyage, et le Nishihonganji. Faute d’avoir trouvé facilement l’entrée du premier temple (il y a encore des travaux), nous commençons par le Nishihonganji. A ce moment-là me prend une lubie qui va me poursuivre, la photographie en gros plan des fontaines à eau pour le rituel de lavage des mains et de la bouche.


Le début d'un grand amour
Ensuite nous nous dirigeons vers le Higashihonganji, en passant par l’autre côté nous avons trouvé l’entrée. On pourra dire qu’en deux ans nous aurons vu le temple en entier, cette fois-ci c’est l’autre moitié qui est en travaux ;) Une fois n’est pas coutume, je suis curieux de voir l’intérieur de la salle principale. Comme c’est un endroit religieux, je décide de faire le rite de lavage des mains avant d’entrer, je ne voudrais pas commettre d’impolitesse. A l’intérieur pas de photos possibles. Il s’agit d’une grande salle couverte de tatamis et des statues dorés représentant divers bouddhas (et oui, il n’y a pas qu’un Bouddha unique).

Il est 16h30, le soleil se couche déjà derrière les montagnes … c’est loupé pour les photos de la gare de Kyoto (sur les conseils de Myriam qui a pris le temps de l’explorer). On récupère nos billets de train pour Tôkyô, pour éviter de faire comme à Hiroshima) et on se ballade quand même dans la gare. Il y a des illuminations sur les escaliers qui souhaitent le bienvenue à Kyoto dans plusieurs langues, dont un « accueil »… ça sent le google trad ! lol. En haut de la gare il y a une place avec une baie vitrée qui donne sur le sud de Kyoto, pas la plus belle partie de la ville mais ça reste sympa à regarder. C’est foutu pour retourner voir le grand Bouddha, donc shopping Acte 2.

Ca ne rend pas aussi bien qu'en vrai...

Je ne suis toujours pas passé à la salle de jeu A-Cho, une des salles des plus réputées du Japon, j’en profite pour y faire un crochet, bilan : en semaine c’est mort, il devait y avoir 3 joueurs à tout casser. On mange dans un fast-food qui propose pâtes et Burger, Burger pour moi et pâtes bolo pour Laurine, on ne change pas une équipe qui gagne ;)

Un petit détour dans une friperie vintage, je cherche toujours un maillot de l’équipe de foot du Japon de 98. Laurine trouve des hauts à moins de 1euros ! mais pas taillés pour des formes européennes. De mon côté c’est un maillot des Pays-Bas des années 80 et une veste de survêtement de l’équipe d’Allemagne de la coupe du monde de 74 qui m’intriguent, mais je suis trop costaud pour rentrer dedans (ce n’est pas une blague). En voilà une dernière journée à Kyoto bien remplie.