lundi 29 septembre 2014

Jour 11 : Tokyo Game Shooooooow

Nous y voilà enfin arrivés au grand jour, l’événement à ne pas manquer si l’on se trouve au Japon à ce moment-là si on aime les jeux vidéo comme moi, ou encore le cosplay (qui intéresse plus Laurine que le jeu vidéo), ce qui fût l’un des plus grands salons de jeux vidéo au Monde (Il a depuis été rattrapé par l’E3 de Los Angeles et la Gamescom de Cologne) : le Tokyo Game Show (que l’on nommera TGS dans la suite de ce post XD).

Bien que nous ayons déjà les billets, nous décidons de nous y rendre pour 9h, soit une heure avant l’ouverture, pour être sûr de rentrer dans le salon avant midi ! Comme à chaque fois nous avons prévu la veille notre trajet en train, direction le Makuhari Messe à l’autre bout de Tôkyô (nous logons au Nord-Ouest et c’est au Sud Est), avec un changement à le gare d’Akihabara prévu en…*roulements de tambours*… 3 minutes ! Je crois qu’on est prêt pour vivre au Japon car, avec peu d’indications, on l’a fait ! Ça tient de l’exploit pour des Gaijin :)

Après une heure de trajet nous voilà arrivés et là, c’est un peu le bordel : il faut prendre le bus mais rien n’est indiqué clairement, je demande à quelqu’un où il faut descendre du bus et on me dit que c’est le prochain arrêt, mais en fait on décide de faire les moutons et de suivre ceux qui ont l’air d’aller au TGS (ce n’est pas si difficile de les reconnaitre, ils sont un peu comme nous, console en main et l’air jeune dans le vent XD). Bref… il fallait descendre au terminus ! lol

Ca y est, on y est ! La preuve ^^
Une fois sur place, ça commence plutôt bien, la file pour accéder à l’intérieur avance plutôt vite, on aurait même pu se payer le luxe d’acheter le billet le jour même (à cette heure-là il n’y avait personne). Par contre une fois à l’intérieur il y avait une file interminable qui n’avançait pas, il faut dire que les portes n’ouvraient qu’à 10h et il devait être 9h30. Plus d’une heure plus tard, nous y sommes (après être passé par la case tampon fluorescent, c’est pratique, ça ne se voit pas sur la peau, le problème est de se souvenir où il est exactement au moment de la vérification XD).

Les stands avaient mis les moyens dans la déco
Sans surprise pour ma part (les filles s’attendaient plus à une sorte de Japan Expo), les halls, plus de deux fois la taille du pavillon K du Wacken, sont remplis de stands dédiés aux jeux vidéo. Et un petit hall pour le merchandising. On retrouve les gros éditeurs du milieu (Arc System Works, Capcom, Electronic Arts, Konami, Sega, Sony, Square Enix, etc…), les opérateurs de téléphonie mobile ainsi que les principaux éditeurs de jeux pour smartphone (très gros marché au Japon). Il ne faut pas oublier les stands des écoles de jeux vidéo et des indépendants, certes plus discrets mais présents malgré tout.




Quand je vous dis qu'il y a un monde fou...
Dès le matin il y avait déjà un monde fou et l’attente pour jouer aux jeux les plus populaires ou attendus dépassait déjà sans problème les 60 minutes. Sans compter que le public majoritairement jeune et masculin était du genre à bousculer et bruyant. Ça change du Japon de tous les jours… Après avoir fait un premier tour de repérage, on mange un bout et on décide de se séparer pour que chacun puisse profiter du salon à sa manière.

Les fameuses Babes (celles-là sont soft !)
Je décide de me plonger dans les interminables files d’attente, je tente Guilty Gear, mais 90 minutes d’attente c’est trop pour moi. Je craque et je vais essayer le prochain Pro Evolution Soccer, en plus sur Xbox One, autant dire qu’il n’y a pas beaucoup d’attente ! lol. Après direction Sega pour tester leur prochain jeu de combat Dengeki Bunko Fighting Climax (ils aiment les titres à rallonge ici) et je tente à nouveau Guilty Gear, pour devoir à nouveau quitter la file car l’heure du rendez-vous approche. Au final j’ai un sentiment plutôt mitigé sur le salon, beaucoup de monde, beaucoup d’attente, peu de nouveautés incroyables (j’avoue je n’ai pas vérifié plus tard s’il y avait eu des annonces particulières) et pas mal de Babes (vous savez, la belle nana « objet » qui pose sur un stand, d’ailleurs des stands qui n’intéressaient pas grand monde étaient blindés quand il y avait une babe…). Et je trouve que cette image de nana sexy sur un stand de jeu vidéo dessert le média…

Le soir un petit tour au merchandising qui a été pillé de ces plus beaux objets, il ne reste quasiment rien. Je trouve quand même un set de boutons et joystick silencieux qui fera le plus grand plaisir à Laurine, il ne me reste plus qu’à trouver comment les monter XD Maintenant je laisse la place à Laurine pour décrire le cosplay, car je n’en ai pas vu grande chose, beaucoup trop de monde dans l’espace réservé.

Des cosplayeurs à tous les coins, des jeux vidéo et du merchandising. L’ambiance est plus masculine que nos conventions manga. J’attendais quand même avec impatience de voir les divers cosplayeurs pour prendre des photos. Les cosplayeurs français et japonais sont très différents. En France, le plus important est de faire soi-même son costume, fabriquer le vêtement, les accessoires, etc. Au Japon, il faut ressembler le plus au personnage, sans se soucier de savoir qui a créé le costume. D’ailleurs, il y a pas mal de magasins vendant les costumes, perruques et accessoires « prêt à porter ». Par contre, ils accentuent la coiffure et le maquillage et surtout la posture, ce que nous laissons peut-être un peu trop de côté.

Juri et Camille de Street Fighter
Au TGS, les cosplayeurs ont leur place attitrée, un espace dédié où ils peuvent poser et se faire prendre en photo. D’ailleurs, ici, ce sont les photographes (amateurs, semi-pro ou pro) qui font la queue devant des cosplayeurs peu mobiles. En France, (du moins à la Japan Addict de Strasbourg), nous avons un « studio photo » fixe et ce sont les cosplayeurs qui viennent et font la queue. Décidément, ce sont 2 mondes complètement différents ! Bon, faut avouer que les cosplay étaient vraiment sympas mais les demoiselles ont tendance à faire des poses quelques peu provocatrices ou tendancieuses que je n’apprécie pas beaucoup. Ou du moins, cela dépend du caractère du personnage mais souvent ça ne colle pas. Utiliseraient-ils le cosplay comme atout sensuel ? Avant de partir de cet espace, je craque pour un peu de matériel pour mes futures cosplay. Une fois de plus, c’était vraiment moins cher qu’en France :)




Nous finissons la journée par un repas au Yoshinoya. Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé ou non mais c’est une chaîne de restaurants où l’on peut manger pas cher du tout (entre 4,50€ et 7€ pour un repas complet avec soupe, salade ou pickles et plat avec riz)

Un instant saisi depuis le train

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