Jour 1 : on va y arriver !

Debout à 6h, partis à 7h de chez nous pour prendre le bus à 8h à la gare de Strasbourg. En chemin, rien de mieux que de faire une course… de valises ! (on fait avec ce qu’on a…) Commentée par Babs, gagnée de justesse par Nadège malgré un départ fulgurant de Damien et un combat acharné de la mule (moi) et ses 2 valises :) 

la fine équipe presque au complet

3h de bus et zou, on arrive à Francfort à 11h. Notre avion est à 14h, nous avons le temps. Midi, le vol de Tôkyô Narita est enfin annoncé, nous pouvons enregistrer nos bagages et manger un bout (Damien veut absolument manger une Frankfurster Wurst avant de partir). Pas besoin de faire appel à des hôtesses, place aux machines ! Que cela soit pour obtenir la carte d’embarquement ou procéder à l’embarquement de nos bagages, les machines ont pris le pouvoir. C’est là que ça se complique… Au moment de valider notre réservation et imprimer notre carte d’embarquement, un seul choix s’offre à nous : Tôkyô Haneda à 18h30 au lieu de Tôkyô Narita à 14h ! Euh… non désolée les mecs, ‘y a pas moyen ! Après un passage chez une hôtesse de la Lufthansa qui nous explique que nous sommes enregistrés sur les 2 vols, nous partons en quête du « ticket counter » pour valider notre billet initial. Sauf que l’employé refuse de nous changer les billets en prétextant qu’ils sont ni échangeables ni remboursables. Damien avait beau lui dire que l’hôtesse nous avait confirmé que c’était bon et que sur notre réservation il y avait bien inscrit « Narita 14h », il ne changeait pas de discours. On retourne voir la gentille hôtesse, Damien s’occupe de la partie « baragouinons en allemanglais » et moi j’appelle l’agence Nouvelles Frontières pour trouver une solution. L’agence me dit que le vol de 14h n’existe plus et qu’elle tient l’info de la Luft qu’elle avait sur une autre ligne. La Luft, quant à eux, nous trouvent des places sur le bon vol… Curieux ! Mais tout est bien qui finit avec un sprint, nous validons tout le bordel en quatrième vitesse et sautons dans l’avion, tout pile, le ventre vide. Piou !

Après une dizaine d’heures de vol sans turbulence (à mon plus grand regret), quelques films et de quoi se sustenter régulièrement, nous voilà à Narita. Immigration, douane, valises et un nouvel imprévu nous tombe dessus : une des valises a été abîmée pendant le trajet (la poignée, sinon c’est pas drôle…). Une hôtesse japonaise nous fait un papier à présenter à la Lufthansa au retour. On verra ce que ça donne !

Par contre, la fatigue se fait ressentir méchamment, nous n’avons quasi pas dormi dans l’avion (vol de jour) mais arrivés à 7h, heure locale (soit minuit en France) pour une journée pas très reposante. Les quelques minutes de sommeil dans le Shinkansen nous permettronnt juste de rêver d’une bonne nuit complète dans un vrai lit :) La première journée sera la plus dure, faut juste s’armer de patience et d’un peu de théine !

Vous trouvez pas qu'il ressemble à un canard ?

Next ! Echange des billets JR Pass, achat de billets de métro illimités, réservation des billets de Shinkansen et zou direction Hiroshima avec 2 changements. Les Shinkansen sont vraiment très agréables, spacieux (mieux que les 1ères classes de TGV !!) nettoyés très souvent et une hôtesse passe systématiquement avec rafraîchissements et grignotages payants. Après une petite pause miam à Osaka, on prend le dernier Shinkansen qui nous dépose à Hiroshima. En parlant de pause miam, nous avons mangé des Gyoza, raviolis cuits à la vapeur puis grillés à la poêle, qui sont terriblement délicieux et bien meilleurs que ceux qu’on trouve en France !

Mamonaku Hiroshima desu (prochaine station Hiroshima)

Après avoir cherché l’hôtel pendant plus de 30min (grâce au sens de l’orientation inégalable de Damien) nous voilà dans une toute petite chambre, prêts à prendre une douche bien méritée. Nous avons fait une visite un peu rapide d’Hiroshima by Night, une pause repas pour manger la spécialité locale, les okonomiyaki (sorte de crêpe avec poireau, viande et une sauce ressemblant à la BBQ) puis premier coup d’œil au Dôme de la bombe atomique (seul bâtiment qui a « survécu » à la catastrophe) qui est éclairé la nuit. Et voilà Damien qui blablate avec 2 jeunes japonais assis non loin de nous… Oserait-il encore dire qu’il n’est point social ? Que neni ! viles foutaises ^^

De retour à l’hôtel après grosso modo 34h éveillés, autant dire qu’on s’est endormi direct !

Rien d'autre à dire : tout simplement impressionnant !