samedi 20 septembre 2014

Jour 6 : Au temps des samouraï

Réveillée au petit matin, vers 4h, le soleil est déjà debout (n’oubliez pas, le Pays du Soleil Levant !). Un corbeau croasse non loin de la fenêtre ouverte de notre chambre. No problem ! Je me lève et ferme la fenêtre sauf que… je l’entends toujours autant ! Corneguidouille ! Mais où sont passés les doubles vitrages ? Je me rendors péniblement en sachant que le réveil sera difficile.

Tchou tchouuu, do ré mi...
Programme du jour : visite de la ville d’Arashiyama et Eigamura, le Kyoto Studio Park. Après un trajet en bus puis en train, nous arrivons dans la ville d’Arashiyama, connue pour sa forêt de bambou, ses quelques temples et un grand pont. Le train nous dépose à côté d’un musée de la locomotive et des pianos. Si, si, les deux dans un seul et même musée ! 4 loco, 3 pianos et ils appellent ça un musée… Il y a plus de pianos chez Arpège ! Bon, d’accord, la quantité ne fait pas tout, mais quand même !



Vue du train
Nous commençons la visite par un petit tour en train. Celui-ci fait une balade de 30min à la travers la montagne. Il y a de très jolis paysages, une rivière avec des rapides (et des gens qui font coucou dan des bateaux ^_^) Nous n’avons pas eu de places assises mais la vue n’en était pas moins imprenable. A un des arrêts, un homme déguisé en Oni (démon japonais) avec un masque et une perruque est monté et passait dans les rangs pour faire un peu d’animation. Il se prenait en photo avec les passagers (il gère l’autophoto !) et bien sûr, nous ne manquons pas de lui demander d’en faire autant avec nous. Pour éviter de faire peur aux enfants les plus petits, il cachait son masque par un autre plus rigolo, ressemblant plus à un clown. Lorsque nous lui disons que nous venons de France, il s’amuse à nous citer des marques françaises. Damien a eu la côte avec un enfant dans le train, qui ne devait pas avoir l’habitude de voir des gaijin. A la fin du trajet, le chauffeur s’est mis à chanter ce qui amusa tout le wagon et finit sur un tonnerre d’applaudissements. Bref, en un mot (ou 2) : je recommande !!

Même pas peur !
  

Le pont d'Arashiyama
Une fois arrivée au terminus, nous nous retrouvons en pleine cambrousse japonaise, des champs à perte de vue. C’est vraiment marrant car ça ressemble beaucoup à certains films d’animation, comme ceux de Miyazaki, ou à des mangas. Ca dépayse ! Retour à Arashiyama pour manger un curry de bœuf (rien à voir avec les saveurs indiennes. Ça se mange à la cuillère.) puis visite de la ville et de son célèbre pont. Le vue y est très jolies avec la montagne, la rivière, quelques maisons traditionnelles mais ça ne casse pas 3 pattes à un canard. Je m’attendais à mieux, à plus sensationnel mais je ne regrette pas pour autant d’être venue. A faire si on est dans le coin.

La forêt...euh... le bosquet de bambou
Nous passons ensuite devant les temples mais n’en faisons aucun. Ils sont tous payants et la plupart doivent être réservés à l’avance. C’te blague ! Nous continuons notre ballade dans la « forêt de bambou ». C’est très reposant, frais (avec la chaleur des dernier jour, ça fait du bien !), et comme hors du temps. Je m’attendrais presque à croiser au loin, non des biches ou des sangliers comme chez nous, mais des demoiselles en kimono se promenant entre les bambou, des petits enfants courant et rigolant partout ou bien quelques milices anciennes avec leur katana. Mais non, nous sommes en l’an 2014 ^_^ Par contre, il s’agit plus d’un bosquet qu’un vrai forêt, nous en faisons vite le tour. On aurait dû s’en douter, la traduction anglaise est « bosquet » et non « forêt » comme en français ! Mais ça vaut le détour.




En quelle année sommes-nous ?
Prochaine étape : Eigamura, le Kyoto Studio Park, parc d’attraction sur le thème du cinéma japonais. L’entrée n’est pas donnée (22€ environ) et à l’intérieur certaines attractions sont payantes (400/500¥ par attraction). Il y a plusieurs quartiers, plusieurs ambiances, on se croirait dans un film ! Une des attractions est une maison hantée à la japonaise, que je ne ferai jamais au risque de mourir instantanément d’une crise cardiaque ! (petit réminiscence des insomnies provoquées par le film The Grundge…) Le parc est quand même pas mal axés sur les samouraï, les Shinsengumi, geisha et autres périodes plutôt médiévales, pour mon plus grand bonheur ! A certains endroits du parc, il y a des animations ou des mises en scènes. Par exemple : Godzilla sortant d’un grand bassin d’eau et crachant de la fumée, des samouraï invitant les passants  être pris en photo avec eux, une montagne qui se lève et se transforme en une tête géante à bonne bouille.

Ronin ou samouraï ?

Goldorak, GO ! Rétrolaser en action
Un peu plus loin, un musée de la Toei (studio d’animation qui a fait Goldorak, Saint Seiya, Sailor Moon, etc.), un étage consacré aux Sentai (Bioman, Power Ranger et le plus populaire au Japon Kamen Rider), je craque pour une glace pilée au sirop de melon, miam ! Nous profitons encore un peu de l’ambiance, nous faisons un dernier tour dans les ruelles et il est l’heure de partir. Le parc vaut vraiment le coup. Je le recommande à tous les amoureux du cinéma, ceux du Japon médiéval, et ceux qui aiment simplement être dépaysés.

Le fameux Kamen Rider
Retour à l’appartement pour un repas « made in konbini » puis dodo.

3 commentaires:

  1. Ohh!! T'as retrouvé le vrai Goldorak! Aktarus était dedans?

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    1. J'ai pas trouvé Aktarus mais Mazinger était de la partie ^^

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  2. Enfin j'arrive a laisser un commentaire!!! Mon compte Google déconnait!
    J'adore vous lire chaque jour un vrai bonheur!
    J'ai l'impression d'être dans un film et le vivre a distance!!
    Gros bisous a vous et profitez bien !!!

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