lundi 22 septembre 2014

Jour 7 : Daims pour tous et tout pour les daims

Hellaow, hellaow, hellaow… Mais qu’est-ce que c’est que ce bruit bizarre ? Un chat, qui « miaule » de grand matin. Nous dirait-il bonjour ? J’avais beau cherché partout, pas moyen de savoir où il était caché, probablement dans une maison voisine. Lors du petit déjeuner, fait de café latté froid pour moi, café chaud pour les autres, de jus d’orange et de leur gâteau rond, indéfinissable mais excellent, Damien est inspiré et nous invente une chanson : « Ils ont les gâteaux ronds, viveuh le Kansaieuh, ils ont les gâteaux ronds, viveuh le Japon. » sur le thème d’une chanson bretonne : ils ont les chapeaux ronds. Je sens déjà que nous allons bien nous marrer aujourd’hui !

C’est une journée tant attendue pour moi. Nous retournons à Nara, afin de montrer aux filles à quel point cette ville est jolie et profiter un max des daims qui se baladent en liberté. Trajet en train, comme d’habitude.

2ème plus grande pagode du Japon
Nara est une ville extrêmement calme, aux allures très traditionnelles. Une fois arrivés, direction l'office du tourisme, dans la galerie de la gare, pour récupérer une carte en français. Oui, nous l'avons déjà testé la dernière fois !! En plus de cela, nous avons eu droit à des explications sur de petites randonnées à faire, des temples à visiter, ceux qui sont fermés ou chers, et même des conseils pour trouver des restos à budget sympathique ! Nous prenons le plan et commençons la visite par le Kakufuji et sa grande pagode. C'est la deuxième plus grande du Japon et vaut vraiment le coup d'œil. Désolée pour les photos moyennes mais vu le soleil présent ce jour-là, dur dur de bien montrer la grandeur de ce bâtiment.


Cronch Cronch Cronch
Dans le parc du Kakufuji, nous avons vu les premiers daims, à moitié assommés par la chaleur. Des japonais, voyant notre tête d'enfants surexcités à l'approche des daims (Babs et moi, les 2 autres sont moins frivoles !), nous ont donné à chacune un gâteau pour nourrir les bestiaux. C'était super gentil et me rappelle une fois de plus à quel point les japonais sont ouverts et adorables.



Rien de mieux qu'une bonne sieste après un bon repas
 Repas dans un restaurant de tonkatsu (pork pané). La serveuse parlait un tout petit peu français, les basiques « bonjour », « merci », « c’était bon ? ». Ça fait vraiment plaisir ! Dans ce restaurant, Damien croise un lorrain dans les WC… Il y a vraiment qu’à lui que ça arrive ! Sur le chemin du Todaiji, temple qui enferme 2 Bouddha géants, nous croisons d'autres daims. Du coup, nous nous empressons d'acheter d'autres gâteaux (on s'refait pas, hein?). Appâtés par leur friandise, les daims nous suivaient, nous donnaient même des coups de tête dans les fesses ! 

Il paraît massif, non ?
 Arrivés au Todaiji, nous nous acquittons du prix de l'entrée et entrons dans le temple, qui paraît terriblement minuscule, emprisonnant 2 gigantesques Bouddha !
Le premier, le plus grand du Japon, est en bronze, le second, à sa gauche, est en or. Ils étaient vraiment impressionnants, coincés dans un bâtiment qui les faisait paraître encore plus gigantesques. Derrière, 2 représentations de "dieux" bouddhiques optaient pour un regard accusateur me donnant juste envie de leur crier "promis j'ai rien fait !". Bref, on se faisait quand même tout petit.


Bouddha de bronze
Bouddha d'or



















Entre ces deux statues se trouvaient quelques représentations du bâtiment (avec le Bouddha de bronze visible) ainsi que du Kakufuji. A la fin de la visite, des écoliers avec leur uniforme passaient les uns après les autres dans une grande poutre avec un trou à sa base... Mais qu'est-ce-qu'ils nous ont encore inventés ? Si j'ai bien compris, le fait de réussir à passer apporte du bonheur ou la prospérité. Enfin, vous comprenez le principe. C'était surtout rigolo de  les voir acclamer leur professeur qui a réussi à passer ! J'aurai bien tenté l'expérience  mais je doute fort que ce trou soit adapté à mes hanches européennes !

On a retrouvé Bambi !

Petit aperçu des 300 lanternes
Une fois ressortis, nous traversons le parc pour atteindre le Nissanji. Le chemin est accompagné de 300 lanternes de pierre qui sont allumées que quelques jours par an. Malheureusement lorsque nous arrivons, il est déjà fermé. Tant pis, nous retournons vers la ville en passant par une forêt calme (et pleine de moustiques aussi...) où nous croisons quelques daims, plus sauvages, qui gambadent. J’aimerai bien les apprivoiser ceux-là, mais ça me prendrait des heures ! 

En passant devant le jardin botanique, un japonais nous accoste pour nous parler d’illuminations avec des leds dans le jardin botanique. D’après le prospectus, c’est très joli mais non seulement il faut attendre la tombée de la nuit, donc 1h environ, mais en plus le prix d’entrée est de 1000¥…

Quel gâchis... Je peux en emmener une ?
Il est bientôt l’heure de manger, nous cherchons un restaurant inscrit dans le guide mais sans succès, il n’existe plus. Nous tombons alors sur un tout petit boui-boui spécialisé dans les yakitori. Enfin des brochettes :) Devant, des bornes d’arcade « Astrocity » laissées à l’abandon, au plus grand désarroi de Damien. A l’intérieur du restaurant, nous nous retrouvons face à un serveur incapable de comprendre le moins mot d’anglais et avec un accent japonais limite audible. Venait-il du Kansai ? Parlait-il un dialecte curieux ? Impossible à savoir mais au bout de quelques minutes, il nous fait sentir son agacement face à notre incompréhension mutuelle et nous finissons par quitter le restaurant, influencés par le serveur, le ventre vide et quelque peu perplexes par ce qu’il venait de se passer. Finalement, retour à Kyoto, repas dans la gare (j’ai quand même pris un menu avec des brochettes ! non mais !) puis richtung dodo !

1 commentaire:

  1. Mais enfin,on ne revient pas avec des clandestins à 4 pattes( daims).

    Quelles sont jolies les consoles??? hein Damien!!!!! Que d'heures que tu pourrais passer à jouer???

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