vendredi 11 mai 2012

Jour 3 : une journée pleine d'imprévus


Levés de bonne heure, enfin une nuit complète ! Malgré une envie de croissant et le souvenir désagréable de la veille, on a pris le petit déjeuner à l’hôtel (courageux les gaijin !) Finalement, les plats passent mieux, on s’y fait doucement mais surement ! Après le petite déj, direction le métro… en panne pour plusieurs heures. La seule ligne nous reliant à Tôkyô est donc coupée. Vu que marcher jusqu’à l’autre ligne de métro nous prendrait environ une heure d’après ce que nous dit, nous nous redirigeons vers les arrêts de bus pour voir s’il y a un autre moyen de rejoindre Tôkyô. Avec l’aide d’un employé de la compagnie de bus et des explications d’un policier notées en româji, on décide de prendre un bus pour rejoindre le JR (le taxi nous reviendrait à 5000yen !) Ouf, on y est ! Ça nous aura pris du temps mais c’était très joli à voir. En particulier le trajet en bus, via de petites rues très typiques, loin du Tôkyô touristique. 

Arrivés à Ueno, après un rapide tour d’horizon, nous commençons par la visite du Parc. Sachant qu’il y aura des orages l’après-midi, le shopping peut attendre ! Le parc d’Ueno est très grand et regroupe divers temples ou sanctuaires, un zoo, des écoliers en uniforme (si, si, il y en avait des tonnes !), des universités, des musées et la statue de Saigo Takamori. Il y a tellement de choses à voir qu’on ne sait plus où donner de la tête.





Sanctuaire Kiyomizu Kannon
Le sanctuaire Kiyomizu Kannon est dédié à la déesse Kannon justement. L’extérieur du temple est magnifique, bourré de détails, comme d’habitude. Pour une fois, on ose franchir la porte du sanctuaire pour voir l’intérieur. Je vous laisse deviner… magnifique aussi bien sûr ! Les japonais ont des rites strictes pour rendre hommage aux dieux, c’est pourquoi nous avons peur de les « vexer » en commettant une belle bourde. Par contre, pas de photo à l’intérieur. De l’autre côté du chemin se trouvent la statue de Saigo Takamori qui a aidé à mettre fin au Shôgunat et le monument aux morts dédié aux guerriers Shogitai, derniers résistants du régime Tokugawa. Un peu plus loin, on aperçoit le temple Toshogu, malheureusement en rénovation, c’est pourquoi nous nous sommes contentés de son allée bordées de lanterne.


Le panda, la star du zoo d'Ueno
Ensuite, le zoo ! Le personnel parle un peu anglais et nous indique qu’avec notre « guide touristique » nous avons droit à une réduction. Ça commence bien ! :) Outre les classiques oiseaux, les reptiles, les mammifères africains et australiens, ce zoo offre des animaux peu communs pour des touristes comme nous, venus de l’autre bout du monde : des pandas géants et pandas roux, des chat-léopards, des cerfs japonais, divers espèces de fourmiliers, etc. Anecdote rigolote : on a vu de très près un ours blanc qui est venu chasser un bout de pomme collé à la vitre devant nous !

Pour les connaisseurs ou les malheureux qui ont enduré « HakunaMatata » en boucle sur le trajet des vacances, j’ai craqué pour le phacochère narcoleptique du parc ! Et pour un paresseux aussi mais ça, c’est un autre dessin animé. 


Le zoo abrite également une pagode à 5 étages, très jolie et qui colle parfaitement dans ce décor. Il y avait un monde fou et surtout énormément d’enfants (sorties de classe, sans doute) mais on a pu voir tous les animaux sans problème, sans trop attendre et surtout sans bousculades. Que du bonheur !

Bref, un temps magnifique, une jolie petite promenade, maintenant il est temps de manger ! Direction un restaurant spécialisé dans le tofu. Le temps se couvre et nous n’avons pas le temps de bien consulté un plan avant que l’orage ne survienne. Résultat, on se réfugie sous l’entrée d’un collège. Un professeur nous propose (en anglais) de l’aide. Bien sûr ! On s’était trompé de chemin…
On continue sur les indications du japonais et on se retrouve dans une rue avec des Love Hotel… Curieux… Un autre monsieur nous indique le chemin pour aller jusqu’au restaurant. Que ferait-on sans eux ? Il nous aide bien plus que leurs nombreuses cartes le long des routes qui ne sont pas toutes dans le même sens (nord en haut) mais dépendent de l’endroit où l’on se trouve. Un vrai calvaire !


On arrive enfin à l’endroit voulu. C’est un restaurant traditionnel donc chaussures enlevées à l’entrée, table basse et petit coussin pour s’asseoir. Monsieur en tailleur, Madame à genou, les pieds de côtés (pas sous les fesses). Un menu en anglais nous aide à choisir des sortes de « menus découverte ». On se remplit la panse de tofu froid, chaud, frit, en soupe, en salade, nature, le tout accompagné de thé vert. Un vrai délice ! Le restaurant est très agréable, vue sur un jardin zen privé, les serveuses rigolent avec nous et nous remercient de trouver ça délicieux (mais de rien, c’est un plaisir ^_^). Vient le moment de partir, Damien s’est vu offrir un gâteau pour accompagner mon dessert, ainsi que le thé. Résultat : un repas digne d’un restaurant gastronomique à prix plus qu’abordable ! A refaire ^_^

Miam Miam !!
Retour vers Ueno sous une pluie persistante, sans se perdre cette fois-ci, pour faire un peu de shopping. Après un tour rapide dans un Uniqlo, magasin de vêtements bon marché au Japon et hors de prix en France, nous sommes allés à Yamashiroya, des produits dérivés de la culture manga, anime, jeux-vidéo, Disney, Star Wars… 5 étages ! La pluie s’étant arrêtée, nous sommes allés à l’Ameyoko Arcade, un grand marché extérieur à l’ambiance « marché asiatique » comme on nous les présente dans les films de petits chinois :D Ici on y trouve du poisson, avec des vendeurs en tablier qui en tiennent deux à pleine main en criant « Il est bon mon poisson ! » (Enfin on suppose…), du thé, des vêtements et sacs à main, divers fruits, légumes et poissons séchés (O_o), ainsi que des brochettes de fruits frais très bonnes, on a testé pour vous ^_^

Akiba by night
Après une petite pause au Hard Rock Café de la gare d’Ueno, où on a laissé un rein (12€ une margarita, c’est une blague !), direction Akihabara de nuit, cette fois-ci. Peut-être y sommes-nous allés trop tôt ou trop tard mais l’ambiance était moins marquante qu’en journée. La ville électrique est réputée pour être une explosion de lumière. Ce n’est pas l’impression qu’on a eue. Mesure post-tsunami ou est-ce devenu trop courant à Tôkyô ? Pour consoler Damien, je l’ai emmené dans quelques salles d’arcade (minimum 5 étages chacune… ça en fait des machines !) mais il n’a pas voulu ridiculiser un japonais ou peut-être craignait-il une cuisante défaite… (ndDG : Il n’y avait pas mon jeu :D / ndLaurine : Meuh oui mon chéri ^_^) 

Retour à l’hôtel pour un menu gastronomique Made In Convini (Chips ondulées « à l’ancienne » et pocky au cookie, sorte de Mikado.)

3 commentaires:

  1. Super tout ça, que de souvenirs en perspective !
    merci de nous faire partager vos aventures avec esprit et humour :-) pour nous pauvres européens sous la pluie aujourd'hui !
    bisous de tout le monde : papa, maman, Seb, Sandrine et... Nolann

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  2. coucou
    wouaw on en prend plein la tête et plein les oeils rien qu'en regardant!! hête de voir ça plus en détails à votre retour!
    merci tout plein pour ton petit mail qui m'a fait tout plaisir et qui m'a fait bien commencer la journée! <3
    un vrai bonheur de vous lire!
    plein de gros bisous de nous 2

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  3. Salut
    Eh ben, ça fait plaisir de pouvoir vs suivre tout au long de votre "périple" ! Ca donne sacrément envie de voir tout de dont vous parlez de ses propres yeux.. Bonne continuation jusqu'à votre prochain post !

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