La fine équipe |
Bien le bonjour à vous, chers lecteurs. Vous le savez, nous sommes (encore une fois) repartis et pour les plus anciens d’entre vous, vous constaterez que nous n’avons pas (encore une fois) terminé d’écrire notre précédent voyage.
Prêt à décoller ! |
On va vous épargner des détails de notre trajet : réveil 5h, départ de Strasbourg en navette direction Francfort à 7h, 13h d’avion jusqu’à Tokyo puis, vol interne jusque l’île de Shikoku.
Revenons sur quelques anecdotes plus intéressantes.
La première : La différence entre l’amabilité allemande et japonaise. Mauvaise expérience certains me diront. Certainement. En Allemagne, on vous presse quand vous mettez trop de temps à comprendre les indications en anglais des machines qui enregistrent les bagages. Dame Gretchen (le petit nom que je lui donne ici pour éviter de vous dévoiler tous les noms d’oiseau qui me sont passés par la tête), cheveux tirés, visage fermé, air peu commode, pas un mot d’anglais (pour un terminal international, c’est une honte…) qui me balance des « schnell ! Schnell ! » et qui me répond, en allemand, quand je lui dis que je ne comprends pas ce qu’il y a écrit sur la borne. Peu d’indication de manière générale, on se pose des questions par moment et pourtant, nous connaissons le fonctionnement des longs courriers.
Passons maintenant à l’extrême opposé : le Japon. Des sourires, des politesses toutes faites, du personnel placé tous les 5mètres, qui nous guident et répondent à des questions que nous ne nous sommes même pas encore posées ! Qu’on est bien ici…
La seconde anecdote. Qui est-ce qui a été appelé juste avant l’embarquement ? C’est bibi. « Miss Marchal Laurine ». Je suis ravie et j’emmène mon traducteur préféré (ma moitié). Ils me demandent si je parle anglais. Qu’ils sont mignons… parce que mon siège est placé juste devant les sorties de secours et ils demandent à ce que les passagers de cette rangée parlent soit anglais, soit japonais en cas d’urgence (crash d’avion j’entends). Nous étions tous les 4 complètements dispatchés dans l’avion et Damien accepte tel un chevalier secourant une princesse terrorisée d’échanger nos deux places.
Et voici... Takamatsu ! |
Les 13h d’avion, c’est vraiment interminable. Bien plus longs que nos trajets précédents et on sent vraiment la différence. Mais on arrive enfin à Tokyo Haneda. Il ne m’a fallu que quelques minutes pour avoir envie de m’écrier « TADAIMAAAA » (phrase habituelle qu’on prononce quand on rentre à la maison. Un style de « je suis rentrée »). Ici, tout est si particulier et familier à la fois. On se sent calme, on se sent bien, on retrouve le Japon qui nous a tant manqué (6 ans depuis notre dernier voyage).
Transfert dans le terminal des vols domestiques pour rejoindre l’île de Shikoku, que nous ne connaissons pas mais qui nous trotte en tête depuis un moment. On se retrouve avec les locaux et les hôtesses sont adorables avec nous. Une fois arrivé, on se dirige vers un petit hôtel très sympa où les hôtesses d’accueil utilisent google traduction pour échanger avec nous et s’assurer que nous comprenons bien les consignes.
Cela fait 24h porte à porte que nous avons quitté notre chez nous. Le décalage horaire est compliqué ! Nous cherchons de quoi nous nourrir à 14h30/15H et quand on est pas dans une énorme ville comme Tokyo, ce n’est pas si facile ! On finit dans un petit café à manger un repas simple, efficace.
Ne pas s’endormir… ne pas s’endormir…
On s’occupe des formalités de « transport » des prochains jours puis on se rapproche des ruines du château de Takamatsu de nuit. L’éclairage des tours rend le tout magnifique.
Dernière planification de la journée du lendemain, petit repas « made in konbini » avec pickles, onigiri, curry pan, café froid et baumkuchen. Cette fois-ci, c’est sur, nous avons retrouvé nos marques 😊
Quelle joie d’être de nouveau ici. Je me répète : Tadaima
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Tsukimi Yagura, la tour de garde face à la mer |
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