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Miam miam miam |
On prend le tram de Kochi, un tout petit tram pittoresque et tellement mignon ! Ce fut un peu galère parce qu’on nous a donné de mauvaises indications pour rejoindre le musée (la personne a confondu avec la maison de Sakamoto Ryoma qui est prêt du château). Changement de direction, puis bus. Et du coup, j’ai de nouveau une anecdote à vous raconter.
Anpanman, le héros local |
Le héros national (à droite :D ) |
Quand on est sorti du tram, on devait prendre un bus mais on était vraiment pas sur de nous. Damien a préféré rentrer dans les bureaux de l’agence de bus, juste à côté. Nous avons été accueillis par 2 dames fortement sympathiques, d’une gentillesse sans faille, qui nous expliquent (en japonais) les horaires, l’arrêt, où s’arrêter. Quand elles se sont aperçues que le bus était dans 2 min, elles ont couru à nos côtés pour nous montrer l’arrêt (faut le trouver, c’est juste une sorte de panneau blanc sur le trottoir…) et ont attendu au bord de la route jusqu’à ce que le bus redémarre, pour être sûres qu’on parte sans encombre. Je n’ai pas résisté à leur faire coucou depuis la fenêtre. L’amabilité japonaise de la campagne est tellement agréable !
Une fois arrivé au mémorial, on a pu serrer la pince à une statue de M. Sakamoto avant d’entrer dans le bâtiment. Le musée regroupait beaucoup de très vieux documents appartenant à M. Sakamoto et sa famille. Imaginez un peu mes yeux pétillants devant des lettres, des cadastres, des CGV (véridiques !!), des estampes, des vieux instruments. Tout était en japonais uniquement, dommage mais Google Trad m’a aidé à comprendre quelques bribes.
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Des écrits très précieux |
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Atelier créatif |
Petit moment ludique à la fin du musée : on a pu tamponner plein de trucs, faire des puzzles de photos de l’époque, écrire une petite carte avec des stickers de syllabes à l’image de l’écriture de Sakamoto Ryoma.
Tout en haut du musée se trouvait un point de vue sur l’océan pacifique. Le temps était grisâtre mais suffisamment beau pour qu’on puisse profiter pleinement de la vue, des embruns, du bruit des vagues. La montagne d’un côté, l’océan de l’autre, ne l’oublions pas. La vue est absolument incroyable. On continue ensuite d’explorer les environs : monuments, phare perdu dans les arbres, statue, temples…
Les japonais échangent pas mal avec nous, curieux de connaître notre origine et notre voyage. Certains nous font simplement coucou de la main, sourire aux lèvres. Profitons-en encore un peu, ça ne sera plus le cas une fois sur l’île de Honshu. L’océan était super agité, ce qui nous a valu un spectacle magnifique de vagues s’éclatant sur les rochers.
Contre vent et marée |
Le fameux Harimayabashi |
15h, il se fait faim… On tombe, prés de l’arrêt de bus sur un ensemble de boutiques et restaurant. Parfait : On casse la croute avec une « nama-bîru » (bière pression) et on se laisse tenter par des glaces locales au sel, aux œufs et à la châtaigne. Elles étaient toutes excellentes ! Si, si, je vous assure, celle au sel et l’autre à l’œuf, curieux dans le nom mais incroyable de douceur en bouche. On prend le bus sous la pluie qui commence (on s’en sort bien ! je vous rappelle qu’il devait nous pleuvoir sur la frimousse toute la journée).
Après une pause rapide au « Book Off », magasin d’occasion avec livres, cd, dvd, figurine, quelques yens dépensés plus tard, on reprend la route. La pluie commence à être vraiment désagréable mais on trouve le courage de faire un crochet par le lieu touristique le plus décevant d’après les japonais : une reproduction d’un pont de l’ère Edo, le Harimayabashi . On est trempé, on galère un peu avec les transferts mais on se fait aider (encore !) par des japonais soucieux de notre bien-être.
Ca nous aura coûté cher en transport mais la journée fut mémorable. Petit passage au konbini pour un repas sommaire et richtung dodo. Une autre journée nous attend demain !
Fin de journée difficile |
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