dimanche 28 septembre 2025

Jour 8 : Entre calme et gourmandises

Et c’est parti pour la 2ème journée ! Nous avons déjà fait beaucoup de temples lors de nos précédents voyages, mais je vous assure, qu’ici à Kyoto, il nous en reste vraiment une ribambelle ! Aujourd’hui, nous allons partir dans le sud-est de la ville pour visiter le Daigo-ji, un des plus vieux temples de Kyoto. La pagode a été construite en 951 ! Vous vous rendez compte ? Elle a plus de 1000 ans !

Une fois sur place, on nous explique que tout est payant. C’est pas très courant que même les allées et les bâtiments principaux soient payants. On se laisse quand même tenter par le gros package comprenant le jardin, le « musée » de vieilles statues et les bâtiments principaux (on ne s’est vraiment pas ruiné, c’était même pas 10€ par personne).

Portes décorées

On nous conseille de commencer par les jardins. On ôte nos chaussures et on entame la visite par un bâtiment traditionnel avec tatami et portes coulissantes embellies par des peintures plus impressionnantes les unes que les autres. Les plus vieilles dateraient de 1680 à 1750. Rien que ça, ça valait le coup !

On continue de pièces en pièces imaginant la vie féodale japonaise, jusqu’à arriver face au jardin intérieur. WHOUAHOUUHHH ! La claque ! Visuellement magnifique et l’ambiance qui se dégageait était tellement apaisante. Pas de visiteurs ou très peu en dehors de notre groupe. Le personnel nous accueille en nous racontant les histoires cachées de ce jardin.

Kame à gauche, Tsuru à droite

Les deux « îles » au milieu de l’étang représentent Tsuru to Kame, la grue et la tortue. Les animaux ont été choisis pour leur longévité (10 000 ans pour la tortue et 1000 ans pour la grue). D’après le monsieur qui nous a donné les explications, ce jardin serait le 3ème plus beau jardin de Kyoto, après le Kinkakuji (pavillon d’or) et le Ginkakuji (pavillon d’argent). Je dois avouer, c’est celui-ci que je préfère 😊

On continue la visite dans un autre bâtiment (avec nos chaussures aux pieds cette fois-ci !) où sont exposées une 10aine de statue de divinités bouddhiques allant du 10ème au 13ème siècle. C’est impressionnant de voir ces statues de bois tenir aussi longtemps et en aussi bon état. Les photos n’étaient pas autorisées, c’est dommage mais nous comprenons parfaitement la décision. J’aurai adoré avoir un guide pour nous en dire un peu plus sur ces antiquités.

La pagode millénaire

Dernière étape, les jardins extérieurs et les bâtiments principaux. Nous avons même le droit de rentrer dans un des bâtiments où se déroulait une cérémonie. Comme tout temple qui se respecte, ils vendent quelques produits et on en profite pour acheter quelques cartes avec les fameuses statues. Le temple est très beau, calme, mais on sent déjà les touristes devenir plus nombreux. Fuyons !

Il est temps de se diriger vers Osaka pour y passer l’après midi et rejoindre Kahori pour un repas typiquement japonais. Kahori est une amie d’Antoine qu’il a rencontré quelques années plutôt et avec qui il a gardé contact. Nous l’avions accueillie pour le marché de Noel de Strasbourg il y a quelques années. On grignote rapidement à la gare de Kyoto où se déroulait une sorte de concours musical et artistique. Toute l’après-midi se succédaient des groupes de musiques, des orchestres, des danseurs, des pompom-girls. C’était très sympa, même si nous n’avons vu que ceux qui passaient pendant notre pause déjeuner.

 

Spectacle de midi

Sukiyaki :)

Un peu de shopping à Osaka-Umeda en attendant l’heure de déjeuner. Je vous rappelle, les japonais mangent tôt, très tôt. Repas du soir à 17h, c’est un concept mais à Rome fait comme les romains ! Kahori nous a emmenés dans un restaurant de Shabu-shabu et Sukiyaki : viandes coupées finement puis cuites dans un bouillon plus ou moins sucré. Cela fait partie des restaurants « chers » du Japon où il est préférable d’être accompagné d’un japonais pour réserver le restaurant et pour nous expliquer comment ça marche. Le restaurant est assez chic avec vue sur le quartier d’Umeda by night.

Un peu d’explication sur comment manger un Sukiyaki (que nous avons privilégié au Shabu-shabu car plus sucré et plus doux). On fait donc cuir les morceaux de viande dans un bouillon, on y ajoute quelques légumes, puis une fois cuit, on trempe le morceau de viande dans un œuf cru battu et on enfourne le tout dans notre bouche. L’œuf cuit légèrement au contact de la viande cuite. C’est vraiment un délice ! On a pu goûter du bœuf de Kobe !

La fine équipe

Le taux de change est tellement avantageux pour nous que le restaurant était donné. Entrée, plat dessert et boisson pour environ 40€ par personne. Gros coup de cœur pour Kahori qui est tellement adorable. Elle nous a offert des cadeaux (gourmandises). C’était vraiment une soirée inoubliable de pouvoir échanger avec une japonaise, en anglais dans un contexte comme celui-ci. 


En bonus : la tour de Kyoto



 

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