Journée plus traditionnelle à l’horizon. On décide d’aller
voir Gion, le quartier emblématique de Kyoto, ainsi que le temple Ryozen qui abrite
une déesse Kannon (enfin sa statue, pas la vraie déesse). J’avais aperçu de
loin, il y a quelques années, cette statue qui m’a toujours intrigué mais je n’ai
jamais eu l’occasion de m’en approcher. Yasaka Jinja
Gion et son temple emblématique : le Yasaka Jinja. Nous avons vraiment de la chance avec le temps, beau soleil, ciel bleu légèrement nuageux. De quoi rendre nos photos sympas !
Ah, enfin, le Ryozen ji, le tant attendu, tant désiré !
On marche à travers le quartier, il y a déjà du monde, beaucoup de monde,
beaucoup de touristes… Qu’à cela ne tienne, nous ne nous décourageons pas !
Arrivés enfin devant la statue, on s’acquitte du prix ridicule de l’entrée et
déjà, rien que voir la statue dépasser de l’enceinte, la montagne et la forêt derrière
elle, me fait trépigner. Et puis… enfin… elle est là, majestueuse sur son
assise. Elle dégage un mélange de paix et de puissance à la fois. C’est
vraiment très impressionnant et émouvant. Je ne crois pas me tromper en disant
que c’est mon lieu préféré de Kyoto. Ce que j’ai bien aimé c’est qu’ils nous
ont donné de l’encens à planter devant la statue 😊Calme... .... Puissance
Monument Sakamoto |
On profite encore un peu puis on se dirige vers la tombe de M. Sakamoto Ryoma (toujours lui !). Les filles ont laissé les garçons monter dans le cimetière. L’entrée était payante et ça nous motivait moins. J’ai l’impression que les japonais font payer plus de choses qu’avant. Le prix est dérisoire, quelques euros seulement. Ici, c’est calme ! Peu de touristes, c’est très agréable. Ce lieu est chargé d’histoire et Damien ramène une photo avec un point de vue magnifique sur Kyoto.
Quelle vue ! |
Allez, il est l’heure de manger ! Au début du quartier de Gion, nous tombons sur un restaurant de soba (nouilles de sarrasin) très bon et qui a un marketing bien ficelé. Sur chaque plateau repas se trouve un petit gâteau, un échantillon des biscuits vendus dans la confiserie attenante. Bien évidemment, leurs techniques fonctionnent très bien puisque nous achetons quelques gâteaux !
Repas terminé, nous continuons la balade dans le quartier…
noir de monde. L’ambiance est complètement dénaturée par les touristes et pas
que par leur nombre. Ils portent fièrement des kimonos, sans savoir les porter.
Imaginez donc une scène plus parlante pour nous : porter un costume 3
pièces et se curer le nez devant tout le monde. Ca faisait à peu près le même
effet. Ils jouent à qui aura la meilleure photo instagrammable sans même
regarder le monde et la beauté qui les entourent. Il faut faire le buzz !
Il faut dire « moi aussi, j’y étais ! ». Pardon pour la rudesse
de mes mots : déplorables.Noir de monde, je vous dis
On tente de faire un peu de shopping dans le quartier, on mange
un curry avant de repartir, agacés et déçus. Heureusement qu’en chemin, nous
prenons un petit moment pour écouter un performeur de rue faire du beat box, il
était tout bonnement impressionnant dans ses techniques. Réconfortant
Finissons cette journée sur une note plus rigolote. Damien a géré notre trajet retour. Enfin géré… il nous a offert un beau loupé qu’il me faut conter. « Il faut prendre le bus à cette station ! » nous dit-il sûr de lui. Emplis de doutes, nous lui redemandons confirmation. « T’es sûr ? Dans ce sens-là ? ». Sa réponse fut couverte d’autant de confiance qu’avant. Soit, nous le suivons… Et bien sûr, nous sommes partis dans le mauvais sens. On se disait bien qu’on ne reconnaissait rien… On sort du bus après quelques stations, on cherche le bus qui va dans le bon sens, non sans se moquer de Damien. Cette histoire va ressortir durant le reste du voyage, c’est certain 😉
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