jeudi 25 septembre 2025

Jour 6 : Au revoir Shikoku. A bientôt ?

Vue de l'hôtel
Dernier jour à Kôchi, dernier jour sur l’île de Shikoku. Le temps est vraiment magnifique, ciel bleu, grand soleil et… chaleur à crever. Il y a un temple à 30min de l’hôtel, accessible avec un bus touristique. On laisse les valises à l’hôtel (service gratuit !) et on va choper des tickets de bus à 900yen pour la journée. Avec le plan, on constate qu’on aurait pu en prendre depuis le début pour se déplacer à Kôchi… oupsi !

Trajet dans un petit bus, le long d’une montagne, sur une route à sens unique (enfin, on espère, vu la largeur de la route !) et nous voilà arrivé sur un site perdu au milieu de la forêt, le Chikurin-ji, le temple n° 31 sur les 88 du pèlerinage de Shikoku. Qui dit forêt, chaleur et humidité dit… moustiques. Ca faisait longtemps… Mais revenons au temple. Simple, beau, propre, calme, avec une très belle pagode à 5 étages.

Chikurin-ji
Tristement mignon
Tout semble ici tellement hors du temps que j’en viens à marcher à pas de chat comme pour éviter de troubler la paix de cet endroit. Il y a beaucoup de statues avec des « bavettes » ou bonnets. Ca semble mignon à regarder comme ça mais la réalité est bien triste. Cette coutume vient honorer les enfants défunts.

Le timing est malheureusement un peu serré car notre train est à 13h. Mais nous avons quand même le temps de faire un passage dans le jardin d’un des bâtiments (sorte de jardin privatif). C’est calme, reposant, très agréable. J’aimerai avoir une telle vue de chez moi.

Jardin paisible

On repart ensuite vers le centre de Kôchi et par le Harimayabashi, le pont qu’on a vu sous la pluie. L’endroit n’est pas si décevant que ça et plutôt bien placé donc on y passe facilement. Passage par une galerie couverte en espérant trouver un bento pour le trajet. On tombe sur une boutique de créateurs et je flashe sur une illustration de la célèbre vague d’Hokusai avec une baleine, elle aussi célèbre à Kôchi. La créatrice, très gentille, nous a honorés de quelques mots français. J’adore ces échanges 😊

Gorges d'Okobe
Et hop, valises récupérées, bento en poche, nous voilà assis dans le 1er train, en 2nde classe mais tellement large et confortable ! On a une vue sur les gorges d’Oboke, des rizières, des villages de campagne. Vraiment, si on croise un Totoro dans le coin, je n’en serai point étonnée.

Changement de train pour prendre un Shinkansen jusqu’à Kyoto. Arrivés à la gare, on se met en quête d’un taxi car avec tous les bagages, le trajet en bus est compliqué (souvent, les bus de ville refusent les bagages imposants). Heureusement, il y a de gros taxis qui peuvent nous prendre tous d’un coup.

Trajet tranquille dans la ville, on ne reconnait pas tellement Kyoto mais c’est peut-être le coin que nous n’avons jamais visité ? Par contre, première impression : plein de monde, plein de « gaijin », tout semble plus dense. On regrette déjà Shikoku !

Home sweet home

La maison est sur les hauteurs de la ville, ça grimpe bien ! Le taxi a un peu de mal à trouver mais nous arrivons à bon port. On est vite accueilli par Japan Experience, un staff anglophone cette fois-ci mais on se comprend bien. La maison est traditionnelle, avec une chambre parentale avec tatamis et 2 futons au rdc et à l’étage une chambre européenne et un salon transformable en chambre traditionnelle. Les espaces sont bien plus petits qu’en Europe mais tout est plutôt fonctionnel. Ca donne un réel côté immersif à notre voyage.

Ramen wo daisuki !
La journée se termine déjà, il est l’heure de manger. Nous nous retrouvons dans un tout petit restaurant de ramen à quelques pas de la maison. Mais quel resto mes amis ! Ambiance musicale des plus particulières (une sorte de free jazz), des affiches partout au mur, des panneaux avec le nom et le prix des plats. Un patron qui fait service et cuistot. On prend des gyoza, des bières et les ramens du chef (Mimio). Un délice ! J’adore particulièrement ces petits boui-bouis authentiques, loin des restaurants à touristes.

Petite anecdote sur la maison. On l’avait pris parce qu’il y avait 3 chambres. Nous avons donc 1 lit européen et 2 futons. Donc en toute logique, nous devions prendre le lit européen. Antoine ayant un dos un peu plus capricieux, on demande au staff s’il est possible d’avoir un futon supplémentaire. Il n’en trouve pas sur place mais revient nous voir 15min après, les bras chargés du futon tant désiré. Il l’a pris dans la location à côté qui n’était pas (encore ?!) occupée. Quel sens du service ! Ah oui, c’est vrai, nous sommes au Japon 😉

Sympa le coucher de soleil !

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