Dernière journée à Takamatsu. Le temps passe tellement vite ! L’hôtel était vraiment super, le personnel adorable, plein de petits cadeaux ou de gestes qui rendent le moment beaucoup plus confortable. Petit déj (avec du natto cette fois-ci… ce n’est vraiment pas mon truc ! mais j’ai retenté), bagages laissées aux consignes de la gare routière, nous ne partons vers Kochi qu’en fin de journée.
Le jardin parfait |
Aujourd’hui, temps moins clément, nous avons décidé de faire les ruines du château de Takamatsu, que nous avions aperçu le soir de notre arrivée. Je suis toujours étonnée du prix des châteaux, musée, etc. Nous avons payé à peine 200 Yen (soit 1,50€ environ). La ballade commence à l’intérieur de l’enceinte du site. Les tours sont magnifiques, très (trop ?) propres, les allées larges, les jardins millimétrés. Très japonais en soit.
Douves et résidences du château |
Nous rencontrons successivement 2 vieux japonais très sympathiques qui nous en apprennent plus sur la ville et le château. L’un baragouinait quelques mots d’anglais et avec nos quelques mots de japonais, nous avons réussi à nous comprendre sans trop de peine (mais avec quelques rires sincères). Le second était venu en Europe et parlait aisément anglais. J’ai vraiment apprécié retrouver cette curiosité mutuelle et bienveillante de nos derniers voyages.
Sur les conseils de l’un d’eux, nous nous sommes dirigés vers le petit musée à l’intérieur pour en apprendre plus sur ce château détruit au 20ème siècle. L’enceinte m’a semblé très originale avec ses 3 « anneaux » de douves successives. Ca devait être coton de tenter une prise du château !
Itadakimasu ! |
Après la visite, le ventre vide, nous nous mettons vite d’accord sur le type de resto (sushi) et le lieu souhaité (galerie Marugamemachi). Il s’agit de galeries couvertes très courantes au Japon et nous trouvons sans mal un restaurant bien noté. La qualité est juste totalement incroyable ! Nos sushi français de saumon sont vulgaires à côté. J’ai enfin gouté de l’oursin ! Et gros gros coup de cœur pour le « Ootori » (thon gras haut de gamme) et un autre qui nous a semblé fumé (nous apprendrons le lendemain qu’il s’agissait de la spécialité de Kochi, le tataki de bonite – katsuo no tataki).
Marugamemachi |
Nous avons le temps de faire un peu de shopping dans la galerie avant de rejoindre la gare routière pour quitter cette ville si paisible. Même si nous avons vu le principal, j’y retournerai volontiers si l’occasion se présente. Nous avons opté pour un trajet direct en bus, plus rapide et moins cher que le train. La vue sur le chemin est incroyable en cette fin de journée. Les montagnes embrumées d’un côté, l’océan de l’autre, le soleil qui donne une teinte orangés aux villages. On se croirait vraiment dans le Japon campagnard des films de Miyazaki !
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Montagnes embrumées et villages orangés |
La journée se termine, de nuit (oui, à 18h…) sur une
nouvelle ville qu’il nous tarde de découvrir. Nous nous sustentons dans un
petit restaurant de curry japonais à 2 pas de l’hôtel (lui-même à 2 pas de la
gare). J’adore, on peut tout personnaliser pour un plat à 10 : la quantité
de riz, la base de la sauce (porc, bœuf, végé), le type de protéine avec (végé
ou pas) et surtout l’intensité du « piquant » ! 10 niveaux,
Antoine a été aventurier et a gouté le niveau 5. Ca arrache ! Le niveau 10
doit être immangeable…
On dirait pas mais ça pique ! |
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