Jour 1 : premiers pas dans Tôkyô

Arrivés à Narita, passage par la case ‘immigration’ (empreintes + photo) : Yes ! On a le droit de récupérer nos valises :) direction la douane. On nous avait dit que ça serait super long et en fait, à peine plus de 30 min tout compris !

Passage au guichet Keisei pour prendre des billets de train vers Ueno. La bonne surprise : Il y a des billets à 1000 yens (env 10€) pour le trajet depuis l’aéroport, au lieu des 2400 yens indiqués dans les guides et sites. Par contre le trajet durera 80min au lieu des 40 minutes avec des billets plus chers, ça nous laissera le temps d’admirer le paysage. Achat de Pass 2 jours illimités sur les lignes de Tokyo Metro. Bon plan en vue, cette offre réservée aux touristes coûte 980 yens par personne et il n’y a pas de limite d’achat. (Nous en avons pris 6, soyons raisonnables !) Pour finir, échange de notre bon JR Pass et le tour est joué, nous sommes prêts à arpenter le Japon. (nd Laurine : l’hôtesse d’accueil des JR Pass était adorable et très souriante.)

Aperçu du train, encore vide pour le moment :)

Dans le train, premier contact avec le Japon et ses habitants, à peine avons-nous passé 10 secondes devant le schéma des arrês du train qu’on nous propose déjà de l’aide, en anglais s’il vous plait ! :)

Dans le train, on se croirait dans un film (japonais, bien sûr !), des salarymen qui dorment, des écoliers en uniforme et au final très peu de touristes. Les paysages qui défilent sous nos yeux nous font rêver, pourtant ce ne sont que quelques forêts (de bambous !), des petites villes et leurs habitants si caractéristiques. (ndLaurine : paysage marquant de Narita, un immeuble accolé à une maison avec un toit ressemblant à ceux des pagodes, le tout à moins de 5m d’une forêt touffue)

A partir de la station de Nishi-Kasai, l’itinéraire vers l’hôtel est simple, ou du moins c’est ce que l’on croit : prendre la sortie nord, tourner à droite et marcher sur 200m… et on arrive à se perdre ! Une mamie japonaise nous voyant hésitants, nous accompagne jusqu’à l’hôtel alors que ce n’est pas sur son chemin. Après une heure de repos, nous voilà partis pour visiter les alentours. Le quartier est très vivant, blindé de salles de pachinko et de restaurants où l’on mange sur le pouce mais quasiment pas de touristes !

Teppan Raisu : délicieux et seulement 500 yens!

Au hasard, nous allons au premier restaurant qui propose des plats végétariens. (et bien sûr le plat qui m’intéressé n’était plus disponible ‘-_- ). A noter la commande se fait dans un distributeur de cigarettes, plus sérieusement nous mettons de l’argent dans une machine, sélectionnons nos plats et deux tickets sortent. (ndLaurine : les serveurs ne parlant pas un mot d’anglais, la commande fut laborieuse mais une fois de plus, un salarymen vient à notre aide en nous donnant des indications supplémentaires. En plus, le temps qu’on se décide et surtout qu’on comprenne, un jeune couple de lycéens débarquent et nous laissent gentiment notre place alors qu’on était à l’autre bout du restaurant à essayer de comprendre la serveuse. >_< Bien entendu, ils auraient eu le temps de commander 5 fois… Le lycéen nous remercie par un « thank you » lorsque que Damien rattrape sa pièce tombée !)

Nishi-Kasai by Night ;)

Nous déambulons encore quelques minutes dans les rues, nous faisant dévisager par des « Yakuza » devant des salles de jeux (ou plutôt des hommes en costard qui doivent se demander ce qu’on fout là).Nous profitons encore un peu de la douceur nocturne, et nous décidons d’acheter un adaptateur électrique dans un convini… quelle idée ! Les employés chantent un slogan à l’entrée d’un client (ce qui est plutôt marrant), mais surtout, ne parlent pas un mot d’anglais ! Encore une fois, nous sommes sauvés par une Japonaise anglophone qui traduit notre demande. Au passage, nous demandons comment cela s’appelle en japonais et là encore, ce n’est pas gagné vu qu’à l’hôtel ils ne connaissaient pas ce terme !

Retour à l’hôtel vers 22h, sans adaptateur mais avec des places pour le musée Ghibli. Encore une fois, l’employé du convini a été fantastique en nous réservant nos places sur une machine intégralement en japonais.

Bilan de la journée (amputée de 7h...) :

• L'amabilité et le sens du service des Japonais ne sont vraiment pas une légende !
• Parler Japonais dans le contexte, c’est dur, je n’ai pas réussi à aligner 3 mots…

Un repos bien mérité !