mercredi 16 mai 2012

Jour 7 : la ruée vers l'ouest


Départ du Toyoko-Inn avec un petit pincement au cœur. Ils vont nous manquer ! (NdDG : Le quartier et ses habitants aussi.) Le Shinkansen pour Osaka part à 10h, nous n’avions pas prévu que ça allait être l’heure de pointe dans le métro ‘-_- Après avoir laissé passer 5 ou 6 métros, on arrive enfin à rentrer dedans ! C’est incroyable la facilité avec laquelle on a réussi à s'y faxer avec les valises ! 

Le Fujisan, symbole du Japon
Arrivés à la gare de Tôkyô, juste le temps de rejoindre notre train, dommage on avait prévu de prendre des photos de l’extérieur de la gare… Le Shinkansen est très spacieux, on a assez de place pour étendre les jambes et incliner le siège sans embêter le voisin. Grâce au temps clair, nous avons pu apercevoir le Mont Fuji. (NdDG : c’est impressionnant de le voir en vrai !) 3h pour aller à Osaka (pile-poil ! :p) Ca nous laisse le temps d’admirer les différents paysages qui se succèdent : rizières, montagnes, villes où les bâtiments ne dépassent pas 3 étages (au mieux ! Ca change de Tôkyô), quelques grandes villes comme Nagoya ou Kyoto. (NdDG : Nous sommes des touristes rebelles, tous les autres sont sortis à Kyoto !)

un des rares "vieux bâtiments" d'Osaka
A la gare d’Osaka, nous avons été aidés par un étranger anglophone. Nous n’avons malheureusement pas trouvé le centre d’information. A première vue, Osaka semble être beaucoup moins accueillante que Tôkyô. L’étranger nous souhaite « good luck », je sais pas pourquoi mais c’est pas bon signe… L’hôtel est dans un quartier populaire. Une fois de plus, avec notre sens d’orientation légendaire, nous nous sommes un peu perdus. Heureusement il y a un « koban » tout proche. Normalement, c’est un commissariat de quartier mais pour nous, c’est surtout un moyen sûr d’avoir des indications dans ces cas-là ! L’agent, ne parlant pas anglais, tente de nous expliquer le bon chemin. Il paraît qu’à Osaka, ils parlent un patois. Ça doit être pour ça qu’on ne comprend rien ! Bon finalement tout est bien qui finit bien, on trouve l’hôtel. Celui-ci semble moins bien que le Toyoko-Inn et surtout avec une isolation inexistante ! Toutefois, le personnel y est beaucoup plus préparé ! Ils parlent tous plus ou moins anglais, ils ont des fiches explicatives en anglais et coréen pour répondre clairement aux demandes des clients. On a même eu droit à un modem avec câble !

Première impression d’Osaka après une petite balade : elle semble tellement différente de Tôkyô qu’on se sent complètement perdu. Le quartier a une organisation un peu anarchique, pleins de petits bouis-bouis, de routes qui s’entremêlent, un bar coincé entre 2 bretelles d’accès et à côté un grand centre commercial souterrain rempli de boutiques de luxe. Personnellement, je n’accroche pas, du moins pour le moment. Les habitants semblent moins accueillants, nous n’avons pas eu droit à « Irasshaimase » avec autant d’enthousiasme lorsque nous rentrons dans un magasin ou un restaurant. Bizarrement, ils ressemblent plus à des européens ou des américains qu’à des asiatiques ! Damien m’explique qu’après la 2nd Guerre Mondiale, la ville a dû être reconstruite et beaucoup d’américains sont restés sur place. Ce qui explique, de 1, leur meilleur anglais, de 2, leur moindre respect et de 3, leurs traits plus métissés qu’à Tôkyô !



On s’arrête manger des ramens (yum-yum si vous préférez :p), dans un de ces bouis-bouis. C’est la première fois qu’on en mange depuis qu’on est là. De l’extérieur le restaurant ne paye de mine, d’ailleurs il n’y avait pas grand monde (normal, il était 15h !) mais l’intérieur faisait penser à ce que l’on retrouve dans certains films. Retour à l’hôtel pour se reposer. Petit changement de stratégie aujourd’hui : on se repose l’aprèm et on sort le soir ! Casse-croute à l’hôtel avant de sortir puis petite balade nocturne dans le quartier.

Un super quartier si vous cherchez de la compagnie :)
On y trouve des boutiques de reggae, de vêtements hip hop, de musique « métal »… des cultures un peu « underground » mais surtout plus occidentales. Une rue plus loin et on se retrouve dans la rue des bars à hôtesse. Là, c’est le drame ! Je n’ai pas du tout aimé ce coin-là. Je me sentais agressée par leurs regards, ils nous faisaient comprendre que nous n’étions pas les bienvenus. Parce que nous étions en couple et donc pas la cible de leurs activités ou parce que nous ne respirions pas le fric à plein nez ? Sans doute les deux. C’est déçu par cette première vision d’Osaka que je rentre à l’hôtel.

DG : elle dramatise un peu :D C’est sûr qu’ils devaient se demander ce que faisaient des touristes dans ce coin-là, et qu’il ne fallait pas les flasher eux et leurs établissements sous tous les angles !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire