Départ du Toyoko-Inn avec un
petit pincement au cœur. Ils vont nous manquer ! (NdDG : Le quartier
et ses habitants aussi.) Le Shinkansen pour Osaka part à 10h, nous n’avions pas
prévu que ça allait être l’heure de pointe dans le métro ‘-_- Après avoir
laissé passer 5 ou 6 métros, on arrive enfin à rentrer dedans ! C’est
incroyable la facilité avec laquelle on a réussi à s'y faxer avec
les valises !
Le Fujisan, symbole du Japon |
Arrivés à la gare de Tôkyô, juste
le temps de rejoindre notre train, dommage on avait prévu de prendre des photos
de l’extérieur de la gare… Le Shinkansen est très spacieux, on a assez de place
pour étendre les jambes et incliner le siège sans embêter le voisin. Grâce au
temps clair, nous avons pu apercevoir le Mont Fuji. (NdDG : c’est
impressionnant de le voir en vrai !) 3h pour aller à Osaka (pile-poil ! :p)
Ca nous laisse le temps d’admirer les différents paysages qui se succèdent :
rizières, montagnes, villes où les bâtiments ne dépassent pas 3 étages (au
mieux ! Ca change de Tôkyô), quelques grandes villes comme Nagoya ou
Kyoto. (NdDG : Nous sommes des touristes rebelles, tous les autres sont
sortis à Kyoto !)
un des rares "vieux bâtiments" d'Osaka |
A la gare d’Osaka, nous avons été
aidés par un étranger anglophone. Nous n’avons malheureusement pas trouvé le
centre d’information. A première vue, Osaka semble être beaucoup moins accueillante
que Tôkyô. L’étranger nous souhaite « good luck », je sais pas
pourquoi mais c’est pas bon signe… L’hôtel est dans un quartier populaire. Une
fois de plus, avec notre sens d’orientation légendaire, nous nous sommes un peu
perdus. Heureusement il y a un « koban » tout proche. Normalement, c’est
un commissariat de quartier mais pour nous, c’est surtout un moyen sûr d’avoir
des indications dans ces cas-là ! L’agent, ne parlant pas anglais, tente
de nous expliquer le bon chemin. Il paraît qu’à Osaka, ils parlent un patois. Ça
doit être pour ça qu’on ne comprend rien ! Bon finalement tout est bien
qui finit bien, on trouve l’hôtel. Celui-ci semble moins bien que le Toyoko-Inn
et surtout avec une isolation inexistante ! Toutefois, le personnel y est
beaucoup plus préparé ! Ils parlent tous plus ou moins anglais, ils ont
des fiches explicatives en anglais et coréen pour répondre clairement aux
demandes des clients. On a même eu droit à un modem avec câble !
Première impression d’Osaka après
une petite balade : elle semble tellement différente de Tôkyô qu’on se
sent complètement perdu. Le quartier a une organisation un peu anarchique,
pleins de petits bouis-bouis, de routes qui s’entremêlent, un bar coincé entre 2
bretelles d’accès et à côté un grand centre commercial souterrain rempli de
boutiques de luxe. Personnellement, je n’accroche pas, du moins pour le moment.
Les habitants semblent moins accueillants, nous n’avons pas eu droit à « Irasshaimase »
avec autant d’enthousiasme lorsque nous rentrons dans un magasin ou un
restaurant. Bizarrement, ils ressemblent plus à des européens ou des américains
qu’à des asiatiques ! Damien m’explique qu’après la 2nd Guerre
Mondiale, la ville a dû être reconstruite et beaucoup d’américains sont restés
sur place. Ce qui explique, de 1, leur meilleur anglais, de 2, leur moindre respect
et de 3, leurs traits plus métissés qu’à Tôkyô !
On s’arrête manger des ramens
(yum-yum si vous préférez :p), dans un de ces bouis-bouis. C’est la
première fois qu’on en mange depuis qu’on est là. De l’extérieur le restaurant
ne paye de mine, d’ailleurs il n’y avait pas grand monde (normal, il était 15h !)
mais l’intérieur faisait penser à ce que l’on retrouve dans certains films.
Retour à l’hôtel pour se reposer. Petit changement de stratégie aujourd’hui :
on se repose l’aprèm et on sort le soir ! Casse-croute à l’hôtel avant de
sortir puis petite balade nocturne dans le quartier.
Un super quartier si vous cherchez de la compagnie :) |
On y trouve des boutiques de
reggae, de vêtements hip hop, de musique « métal »… des cultures un
peu « underground » mais surtout plus occidentales. Une rue plus loin
et on se retrouve dans la rue des bars à hôtesse. Là, c’est le drame ! Je
n’ai pas du tout aimé ce coin-là. Je me sentais agressée par leurs regards, ils
nous faisaient comprendre que nous n’étions pas les bienvenus. Parce que nous
étions en couple et donc pas la cible de leurs activités ou parce que nous ne
respirions pas le fric à plein nez ? Sans doute les deux. C’est déçu par
cette première vision d’Osaka que je rentre à l’hôtel.
DG : elle dramatise un peu :D
C’est sûr qu’ils devaient se demander ce que faisaient des touristes dans ce
coin-là, et qu’il ne fallait pas les flasher eux et leurs établissements sous
tous les angles !
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