Comme le petit déjeuner n’est pas
compris à l’hôtel, nous nous sommes fait un petit dej’ made in convini… De la
brioche et de la confiture de fraise ! Que ça fait du bien =) (Par contre
leurs tranches sont énormes, plus de 2 fois l‘épaisseur des nôtres !) Aujourd’hui nous allons à Kyoto
pour l’Aoi Matsuri (fêtes des roses trémières… c’est quoi une rose
trémière ? =) ). Après un rapide coup d’œil sur l’itinéraire qu’on nous a
fourni, nous avons 3 minutes pour faire un changement de train dans une gare
que nous ne connaissons pas. Bien sûr on a réussi, mais c’était juste !
Durant notre trajet nous avons pu constater encore quelques différences avec
Tôkyô : il y a des tags sur les immeubles, les trains ont du retard, les
salarymen ont un look plus décontracté (pas de cravate ni de veste de costume)
et les djeun’s ont un look de djeun’s. De plus dans le train les gens se
parlent ! (Incroyable non ?). Est-ce que Ôsaka est l’exception ?
Nous nous rendrons bien compte en visitant Kyoto et Nara.
Higashi Honganji |
Les boules tricolores |
Arrivés à Kyoto sous la pluie avec
un peu de retard, nous récupérons vite fait un plan des bus et de la ville. Le
matsuri commence au Palais Impérial, d’après Damien à environ 2km de la gare,
donc on décide d’y aller à pied (ndDG : Normal… sous la pluie… je ne sais
pas à quoi je pense parfois…). Petit arrêt au temple Higashi Honganji qui, malgré des travaux, est vraiment beau. C’est le
premier temple de Kyoto que l’on voit, et à lui seul il en impose plus que la
plupart des temples et sanctuaires de Tôkyô. En chemin on achète un des fameux
parapluies transparents, de quoi grignoter (de la brioche ça tient moins au
ventre que le petit dej’ japonais) et des brochettes tricolores, Céline nous a
demandé de gouter =) En fait ce sont des mochis, de la pâte de riz un peu
gluante (mais appétissante). Kyoto respire le calme, de jolies maisons
anciennes au milieu de bâtiments de quelques étages plus récents. On continue
sur la route principale, on marche, on marche… on marche encore… mais ce n’est
pas possible, c’est une ville sans fin ! La ville, bordée par la montagne,
nous offre de jolis paysages. On arrive ENFIN aux jardins impériaux après…
2 heures de marche ! Curieusement,
il n’y a absolument personnes… Un jardinier nous indique que le matsuri a été
déplacé à demain à cause de la pluie (ndDG : on apprendra plus tard que
l’info a été diffusée à la radio ‘-_-)
Puisqu’on est là, visite d’un
coin de la ville avec de jolies arcades, sous lesquelles on trouve beaucoup de
boutiques vendant des produits traditionnels ainsi que des temples, coincés
entre 2 boutiques. Il y a un restaurant spécialisé dans les soba (nouilles de
blé noir) dans le coin, d’après nos guides, nous en profitons pour y aller. De l’extérieur,
nous n’apercevons que les « noren » (tissus au-dessus des portes), l’intérieur
du restaurant est tout en bois. Nous sommes au beau milieu des japonais
heureusement le serveur parle anglais et il nous propose une carte en anglais
également, chose courante dans le Kansai, a priori. Damien tombe très bien, son
plat est délicieux. Le mien, par contre, fait partie des expériences culinaires
à ne pas renouveler. Pas que le plat soit mauvais, mais peut-être un peu trop
curieux pour une européenne comme moi. J’avais l’impression de tremper mes
nouilles dans une omelette pas cuite XS
Un ballet de parapluies devant le Kiyomizu |
Pour changer, détails du Yasaka |
On continue notre balade sous les
arcades (NdDG : au moins on est protégé de la pluie). Anecdote rigolote :
un magasin repéré avant de manger avait fermé entre temps ! (notre repas n’a
pas duré plus d’une heure !) Direction Gion, le quartier des geishas qui
est à deux pas. Les rues perpendiculaires aux axes principaux sont très
traditionnelles, avec des maisons en bois. Ensuite, nous nous dirigeons vers le
temple Kiyomizu dera. En y allant, nous passons près de la pagode Yasaka et
nous nous trouvons dans un quartier hors du temps : plein de petites
maisons en bois à flanc de montagne, dans des rues pavées très pentues. On ne
va pas vous saouler à dire tout le temps que c’est magnifique, on s’est promené
de temple en sanctuaire et inversement : le Kiyomizu dera, le Ryozen
Kannon (avec son énorme bouddha à la mémoire des soldats inconnus de la 2nd
Guerre Mondiale), le Kodaiji et pour finir le sanctuaire Yasaka. Tout ça sous
la pluie XD
Le géant dans sa montagne |
Les ruelles de Kyoto, avec la pagode Yasaka en fond, sur la photo de gauche.
Le voyage de Chihiro... en vrai |
Après une boisson chaude au
Starbuck Café (NdDG : qu’est-ce que ça fait du bien !), retour à Gion
pour voir les rues Hanami Kôji et Shinbashi Dori, préservées par le
gouvernement comme elles étaient à l’époque Meiji (fin XIXème) On a l’impression
d’être dans « le voyage de Chihiro », qu’à la nuit tombée toutes les
maisons vont s’ouvrir et la rue va s’animer. On attend la tombée du jour pour
espérer voir quelques geishas, mais avec ce temps, elles ne se mouillent pas
(au sens propre comme au figuré !) On a juste aperçu leur visage à travers
la vitre des taxis. Elles sont encore plus magnifiques en vrai qu’en photo.
Osaka by night, the return |
Retour à l‘hôtel en train, j’ai
pris les habitudes japonaises, j’ai dormi pendant le trajet. Damien a joué à la
DS, ça y est on se fond dans la masse ! A Osaka, on est attiré dans un
fastt-food italien par un plat de spaghetti bolo qui me faisait de l’œil ;-)
Damien prend un gratin de penne… avec de gros morceaux de pain dedans !!!
Drôle de notion de la cuisine occidentale ! :D
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