vendredi 18 mai 2012

Jour 9 : Aoi Matsuri, le retour de la vengeance


Cette fois-ci le temps est splendide, pas de faux plan avec l’Aoi Matsuri, normalement… On se lève en avance, on prend le petit déj tranquillou, on se prépare tranquillou, on part à la gare pour… louper le train ! Zut ! Tant pis on prend le suivant (NdDG : On avait oublié de prendre en compte un transfert en train ‘-_-) Vu qu’on arrivera après le début des festivités, on change donc nos plans.

Il n'a pas volé sa popularité ;-)
etit tour en bus vers le Kinkakuji, le pavillon d’or. L’entrée est payante mais ça vaut le coup. Malgré le monde, on peut aisément prendre des photos. C’est en partie grâce au fait que les Asiatiques sont plus petits que les Européens XD (NdDG : pour circuler, c’est une autre histoire). Un circuit dans les jardins est défini et nous permet de faire le tour du pavillon d’or ainsi qu’un bout de chemin sur lequel on trouve : quelques lanternes par-ci, par-là, un ruisseau, une petite cascade et M le Héron qui fait sa tête de mule (bizarre pour un oiseau, non ?) Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce pavillon à part que des mots ne peuvent retranscrire sa beauté, donc : regardez les photos !

Quelque soit l'angle, on fait une photo digne des cartes postales (ou presque :p)

Vu l’heure, on part vers le Shimogamo Jija, pour tenter d’apercevoir le défilé… on arrive trop tôt. Pour patienter, je grignote de bons beignets de poulet frits. En réponse aux questions de japanglais de Damien (NdDG : ça devient une langue officielle, si, si !), on a droit à un plan du défilé ainsi que les horaires. On décide d’attendre un peu à l’écart de la foule qui s’était amassée pour voir des cavaliers en habits traditionnels shinto passer à toute vitesse en ligne droite. Un peu comme nos joutes, mais tout seul. Vient enfin le défilé, dans un calme impressionnant, pas de musique ni d’animation. Il y a des cavaliers, des prêtres shintoïstes, des chars à bœufs décorés (les chars et les bœufs XD), des archers, des porteurs de… trucs en tout genre (NdDG : on n’est pas encore totalement initié à cette culture :D), des femmes maquillées et petites filles en kimono, le tout pendant une bonne demi-heure. On n’y comprend pas grand-chose mais c’est joli à voir !



Moins tape à l'oeil que le pavillon d'or, non ?
Durant tout le défilé, des gaufres dans notre dos nous faisaient de l’œil (si, si, des gaufres comme chez nous !) On se pose et on en commande, qu’est-ce que c’était bon ! Pour finir la journée, on se dirige vers le Ginkakuji, le pavillon d’argent. La hiérarchie est respectée, le bâtiment est moins impressionnant que le Kinkakuji (NdDG : le pavillon d’or pour ceux qui ne suivent pas) mais les jardins sont absolument magnifiques. (NdDG : cette volonté de reproduire le naturel en le sublimant m’a laissé sans voix, c’est d’ailleurs pour ça qu’on écrit !) Décidément, dès qu’on pense avoir vu les plus belles choses au Japon, il nous étonne encore. 

Le pavillon perdu dans son jardin
En rentrant, à deux reprises, des touristes nous ont demandé de l’aide. (Quoi ? mais nous n’avons donc plus la tête du touriste qui débarque complètement paumé ?) Il s’avère qu’ils étaient français ! C’est agréable de discuter avec des français et de s’échanger quelques tuyaux. ^_^
(NdDG : mon accent anglais a dû nous griller, ils nous ont de suite demandé si on était français !)
 

Repas à Denden Town, l’Akiba d’Osaka (vous vous souvenez ? le Time Square de Tôkyô ! =) ), dans un restaurant spécialisé dans le Tonkatsu, le porc pané. Un régal ! Le gérant était à nos petits soins, en nous expliquant comment préparer notre sauce et manger le plat.

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