Levés de bonne heure, enfin une
nuit complète ! Malgré une envie de croissant et le souvenir désagréable
de la veille, on a pris le petit déjeuner à l’hôtel (courageux les
gaijin !) Finalement, les plats passent mieux, on s’y fait doucement mais
surement ! Après le petite déj, direction le
métro… en panne pour plusieurs heures. La seule ligne nous reliant à Tôkyô est
donc coupée. Vu que marcher jusqu’à l’autre ligne de métro nous prendrait
environ une heure d’après ce que nous dit, nous nous redirigeons vers les
arrêts de bus pour voir s’il y a un autre moyen de rejoindre Tôkyô. Avec l’aide
d’un employé de la compagnie de bus et des explications d’un policier notées en
româji, on décide de prendre un bus pour rejoindre le JR (le taxi nous
reviendrait à 5000yen !) Ouf, on y est ! Ça nous aura pris du temps
mais c’était très joli à voir. En particulier le trajet en bus, via de petites
rues très typiques, loin du Tôkyô touristique.
Arrivés à Ueno, après un rapide
tour d’horizon, nous commençons par la visite du Parc. Sachant qu’il y aura des
orages l’après-midi, le shopping peut attendre ! Le parc d’Ueno est très
grand et regroupe divers temples ou sanctuaires, un zoo, des écoliers en
uniforme (si, si, il y en avait des tonnes !), des universités, des musées
et la statue de Saigo Takamori. Il y a tellement de choses à voir qu’on ne sait
plus où donner de la tête.
Sanctuaire Kiyomizu Kannon |
Le sanctuaire Kiyomizu Kannon est
dédié à la déesse Kannon justement. L’extérieur du temple est magnifique,
bourré de détails, comme d’habitude. Pour une fois, on ose franchir la porte du
sanctuaire pour voir l’intérieur. Je vous laisse deviner… magnifique aussi bien
sûr ! Les japonais ont des rites strictes pour rendre hommage aux dieux,
c’est pourquoi nous avons peur de les « vexer » en commettant une
belle bourde. Par contre, pas de photo à l’intérieur. De l’autre côté du chemin
se trouvent la statue de Saigo Takamori qui a aidé à mettre fin au Shôgunat et
le monument aux morts dédié aux guerriers Shogitai, derniers résistants du
régime Tokugawa. Un peu plus loin, on aperçoit le temple Toshogu,
malheureusement en rénovation, c’est pourquoi nous nous sommes contentés de son
allée bordées de lanterne.
Le panda, la star du zoo d'Ueno |
Ensuite, le zoo ! Le
personnel parle un peu anglais et nous indique qu’avec notre « guide
touristique » nous avons droit à une réduction. Ça commence
bien ! :) Outre les classiques oiseaux, les reptiles, les mammifères
africains et australiens, ce zoo offre des animaux peu communs pour des
touristes comme nous, venus de l’autre bout du monde : des pandas géants
et pandas roux, des chat-léopards, des cerfs japonais, divers espèces de
fourmiliers, etc. Anecdote rigolote : on a vu de très près un ours blanc
qui est venu chasser un bout de pomme collé à la vitre devant nous !
Pour les connaisseurs ou les
malheureux qui ont enduré « HakunaMatata » en boucle sur le trajet
des vacances, j’ai craqué pour le phacochère narcoleptique du parc ! Et
pour un paresseux aussi mais ça, c’est un autre dessin animé.
Le zoo abrite également une
pagode à 5 étages, très jolie et qui colle parfaitement dans ce décor. Il y
avait un monde fou et surtout énormément d’enfants (sorties de classe, sans
doute) mais on a pu voir tous les animaux sans problème, sans trop attendre et
surtout sans bousculades. Que du bonheur !
Bref, un temps magnifique, une
jolie petite promenade, maintenant il est temps de manger ! Direction un
restaurant spécialisé dans le tofu. Le temps se couvre et nous n’avons pas le
temps de bien consulté un plan avant que l’orage ne survienne. Résultat, on se
réfugie sous l’entrée d’un collège. Un professeur nous propose (en anglais) de
l’aide. Bien sûr ! On s’était trompé de chemin…
On continue sur les indications
du japonais et on se retrouve dans une rue avec des Love Hotel… Curieux… Un
autre monsieur nous indique le chemin pour aller jusqu’au restaurant. Que
ferait-on sans eux ? Il nous aide bien plus que leurs nombreuses cartes le
long des routes qui ne sont pas toutes dans le même sens (nord en haut) mais
dépendent de l’endroit où l’on se trouve. Un vrai calvaire !
On arrive enfin à l’endroit
voulu. C’est un restaurant traditionnel donc chaussures enlevées à l’entrée,
table basse et petit coussin pour s’asseoir. Monsieur en tailleur, Madame à
genou, les pieds de côtés (pas sous les fesses). Un menu en anglais nous aide à
choisir des sortes de « menus découverte ». On se remplit la panse de
tofu froid, chaud, frit, en soupe, en salade, nature, le tout accompagné de thé
vert. Un vrai délice ! Le restaurant est très agréable, vue sur un jardin
zen privé, les serveuses rigolent avec nous et nous remercient de trouver ça
délicieux (mais de rien, c’est un plaisir ^_^). Vient le moment de partir,
Damien s’est vu offrir un gâteau pour accompagner mon dessert, ainsi que le
thé. Résultat : un repas digne d’un restaurant gastronomique à prix plus
qu’abordable ! A refaire ^_^
Miam Miam !! |
Retour vers Ueno sous une pluie
persistante, sans se perdre cette fois-ci, pour faire un peu de shopping. Après
un tour rapide dans un Uniqlo, magasin de vêtements bon marché au Japon et hors
de prix en France, nous sommes allés à Yamashiroya, des produits dérivés de la
culture manga, anime, jeux-vidéo, Disney, Star Wars… 5 étages ! La pluie s’étant arrêtée, nous
sommes allés à l’Ameyoko Arcade, un grand marché extérieur à l’ambiance
« marché asiatique » comme on nous les présente dans les films de
petits chinois :D Ici on y trouve du poisson, avec des vendeurs en tablier
qui en tiennent deux à pleine main en criant « Il est bon mon
poisson ! » (Enfin on suppose…), du thé, des vêtements et sacs à
main, divers fruits, légumes et poissons séchés (O_o), ainsi que des brochettes
de fruits frais très bonnes, on a testé pour vous ^_^
Akiba by night |
Après une petite pause au Hard
Rock Café de la gare d’Ueno, où on a laissé un rein (12€ une margarita, c’est
une blague !), direction Akihabara de nuit, cette fois-ci. Peut-être y
sommes-nous allés trop tôt ou trop tard mais l’ambiance était moins marquante
qu’en journée. La ville électrique est réputée pour être une explosion de
lumière. Ce n’est pas l’impression qu’on a eue. Mesure post-tsunami ou est-ce
devenu trop courant à Tôkyô ? Pour consoler Damien, je l’ai emmené dans
quelques salles d’arcade (minimum 5 étages chacune… ça en fait des
machines !) mais il n’a pas voulu ridiculiser un japonais ou peut-être craignait-il
une cuisante défaite… (ndDG : Il n’y avait pas mon jeu :D /
ndLaurine : Meuh oui mon chéri ^_^)
Retour à l’hôtel pour un menu
gastronomique Made In Convini (Chips ondulées « à l’ancienne » et
pocky au cookie, sorte de Mikado.)
Super tout ça, que de souvenirs en perspective !
RépondreSupprimermerci de nous faire partager vos aventures avec esprit et humour :-) pour nous pauvres européens sous la pluie aujourd'hui !
bisous de tout le monde : papa, maman, Seb, Sandrine et... Nolann
coucou
RépondreSupprimerwouaw on en prend plein la tête et plein les oeils rien qu'en regardant!! hête de voir ça plus en détails à votre retour!
merci tout plein pour ton petit mail qui m'a fait tout plaisir et qui m'a fait bien commencer la journée! <3
un vrai bonheur de vous lire!
plein de gros bisous de nous 2
Salut
RépondreSupprimerEh ben, ça fait plaisir de pouvoir vs suivre tout au long de votre "périple" ! Ca donne sacrément envie de voir tout de dont vous parlez de ses propres yeux.. Bonne continuation jusqu'à votre prochain post !