Le réveil sonne à 8 heures… c’est pas l’tout on doit boucler
nos valises, prendre notre petit déjeuner (Ben oui c’est le repas le plus
important de la journée), définir notre plan de shopping, et libérer la chambre
tout ça avant 10 heures ! Direction Ueno, où l’on peut prendre facilement
une navette pour l’aéroport, pour déposer les valises dans une consigne que
nous n’avons bien sûr pas trouvée tout seul. Un employé ravi de nous aider nous
a emmené à la consigne la plus proche où il n’y avait plus assez de place pour
tous nos bagages, donc il a pris l’initiative de nous emmener à une autre
consigne de l’autre côté de la gare. On sait déjà que ce sens du service va
bientôt nous manquer :’(
Arriba Akiba ! |
Nous voilà libres pour magasiner tranquillement. On commence
par Akiba où Damien a repéré des adresses pour des achats jeux vidéo. Il
ressort avec des jeux « de garçon » : jeux de combat, d’autres
avec des robots et un dernier où il doit tuer tout le monde. Moi, je craque
pour « Kirarin Revolution », un jeu de jeunes filles, un peu ridicule
mais tellement Kawaii ! (mignon en japonais ;) ).Nous passons dans
une salle d’arcade pour faire un purikura souvenir (cf journée 18 : photos
autocollantes), pour immortaliser de façon originale notre voyage et surtout pour
marquer notre 7ème anniversaire <3 <3 <3 (ndDG : ce
sont des cœurs :D). On gobe rapidement un gyudon dans un Yoshinoya (vu le
nombre dans chaque quartier, ça doit être l’équivalent du McDo) (ndDG :
sauf qu’on a un repas équilibré et nourrissant pour moins de 5€ !). Le shopping
n’étant pas terminé et le porte-monnaie étant vide, nous partons à la recherche
d’un distributeur INTERNATIONAL (c’est qu’il n’y en a pas des tonnes au Japon).
Impossible d’en trouver un à Akiba… Nous retournons à Ueno où nous sommes sûrs
d’en trouver, et nous voulions retourner dans quelques magasins là-bas.
Une des endroits qui nous a échappé la première fois |
Bon, ben, on va attendre... |
Nous voilà donc en quête d’un distributeur à Ueno… et on en
fait des bornes avant d’en trouver un ! Après avoir fini le shopping, il
fait chaud, très chaud, il fait soif, on prend un dernier Starbuck. Le temps de
finir nos boissons et de s’apitoyer sur notre sort (et oui, les gaijin s’en
vont…), il pleut comme vache qui pisse, un orage éclate. A croire que le Japon
ne veut pas nous laisser partir ! Avec tout ça, nous mettons près de 3h pour
atteindre notre hôtel, tout proche de l’aéroport, bien plus pratique que de
traverser tout Tôkyô au petit matin.
L'ultime hôtel de notre voyage |
L’hôtel est assez luxueux, sur 17 étages, le hall d’entrée
est énorme et le personnel nous accueille en anglais. Le lit est grand avec
plein de coussins. Il surclasse les autres hôtels en termes de confort mais nous
n’avons plus cette proximité avec les japonais. On est dans un hôtel d’aéroport
comme il y en a plein dans le monde. Les restaurants ont des prix exorbitants
et notre porte-monnaie est quasi vide. Quoi de mieux que de faire son repas
dans un convini ? Rien, donc on y va. Si, si, c’est pas une blague, il y
en avait un dans le hall de l’hôtel ! On s’endort pour notre dernière
nuit…
NdDG : réveillé pour je ne sais quelle raison, on ressent
un tremblement de terre notable au 15ème étage de l’hôtel. Il est
1h37, je ne suis vraiment pas fière ! (Après coup, ça n’a pas dû durer
plus de 10 secondes, mais c’est impressionnant quand même)
NdLaurine : Je précise quand même que Damien m’a
réveillé en stress pour finalement attendre la fin du tremblement de terre
avant de dire un seul mot. Moi j’ai trouvé ça fun, on est d’accord, parce qu’il
n’était pas très violent.
Après une nuit un peu courte car il faut prendre la navette
à 7h20 et un torticolis pour moi, on fignole les valises et zou, direction
Narita Airport. Ils n’ont plus de place l’une à côté de l’autre… Je suis un peu
dégoûtée, surtout sachant que les japonais suivent les règles parfois à l’extrême.
Vont-ils accepter d’échanger nos places pour que nous passions le voyage
ensemble ?
L'avion, l'avion, l'avion, ça fait lever les yeux... |
J’entends vaguement, avec un accent anglais, « Mister
Damien (quelque chose d’incompréhensible), Miss Laurine Marchal ».
Qu’a-t-on fait encore comme bêtise ? L’embarquement n’a pas commencé pourtant…
Finalement, ils nous ont trouvé des places côte à côte, dans la rangée du
milieu mais ne soyons pas trop exigeants ! Me voilà rassurée ^_^ Il est
l’heure, la Luftansa nous emmène à bord d’un A380. Nos places ne sont pas
terribles (toute première rangée de l’allée centrale, devant les armoires de
rangement) mais bon, durant le voyage, nous avons le droit à 2 repas et un
goûter. On échange quelques mots avec le steward qui a quelques notions de
français (et maintenant un mot de plus, nous lui avons appris
« poivre » :D ) Curieusement, le voyage est plus long qu’à
l’aller (12h au lieu de 10) mais il passe plus vite. J’ai eu le temps de
regarder 4 films (en français, s’il vous plait !) et Damien de dormir en
écoutant un grand nombre de CDs.
Arrivés à Frankfort, nous passons très très rapidement la
douane… Il n’y a eu aucun contrôle, étant donné que les 3 employés discutaient
entre eux sans même regarder les arrivants. Avec de la chance, nous pourrons
prendre une navette plus tôt et rentrer, plus vite, à la maison. Et non !
Il y en avait une à 13h30, la prochaine à 17h30. Ce qui nous laisse quand même
le temps de préparer ce post.
Nous aussi T_T |
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