Jour 6 : un dimanche au parc

 

Gare de Harajuku, on se croirait en Europe ^^

Au programme : Harajuku !

Après un petit déjeuner à l’hôtel (Diantre, c’est qu’on trouve ça bon maintenant, on en reprend même une deuxième assiette !), passage au Claire’s avant de prendre le métro, pas très japonais à première vue mais ils ont des exclusivités super kitschouilles ^_^

Une des nombreuses torii du parc du sanctuaire Yoyogi

Arrivés à Harajuku, connu pour être un des quartiers jeunes de Tôkyô. La gare a un petit côté français avec ses colombages (NdDamien : plutôt européen, je dirais même suisse ou allemand), (NdLaurine : oui bon si tu veux). Nous avons commencé par la visite du sanctuaire Yoyogi. Il est situé, juste à côté de la station de métro au beau milieu d’une grande forêt, qui se trouve, elle, au beau milieu de la ville et de ses buildings ! C’est un endroit très touristique, encore différent de l’ambiance d’Asakusa. On y entend du français en passant près des autres visiteurs, et pour tout avouer, on s’était habitué à être les seuls… A l’entrée de la forêt, un peu avant le sanctuaire, il y a une boutique de souvenirs avec tous les gros clichés et autres attrapes-touristes. Bon, on a quand même acheté des cartes postales car depuis le début du voyage nous n’en avons pas trouvées !! Cet aspect fait perdre de son charme au temple mais peut-être sommes-nous trop habitués aux sanctuaires visités précédemment, à leur tranquillité et leur « zénitude ». 

Le sanctuaire Yoyogi

Takeshita dori : quel contraste avec le sanctuaire à 2 pas !

Nous terminons assez rapidement le tour, afin de se rendre au parc. Au lieu de traverser de nouveau la forêt dans l’autre sens, on passe par l’extérieur, le long de petites rues beaucoup moins fréquentées. On en profite pour chercher le fameux pont regroupant des jeunes cosplayés ou au look extravagant, que nous n’avons jamais trouvé ! Nous passons par la rue Takeshita, pleine de boutiques plus excentriques les unes que les autres. Quel que soit le look, on peut y trouver son bonheur ! La rue, qui a un petit côté « Camden Town » de Londres, est bondée de monde et chaque magasin a son rabatteur devant la porte.

On fait une petite halte dans un restaurant de « Udon » (grosses nouilles de blé), puis on arrive au parc d’Harajuku. On s’attendait à un regroupement de « djeun’s » aux cheveux roses, au look punk, de gothic lolita ou autres looks déjantés. Au lieu de ça, on se retrouve dans un parc IMMENSE, plein de verdures, d’arbres, un étang et surtout rempli d’une vie qu’on n’imaginait pas. Nous voyons de tout : des petites familles en train de pique-niquer, les enfants jouant dans l’herbe, des promeneurs de chiens, des jeunes venus jouer au badminton, des musiciens en tout genre, des groupes de lolita répétant les chorégraphies de leurs idoles, des dormeurs, des jongleurs, des copines qui se baladent en papotant et beaucoup d’étrangers (c’est peut-être leur point de rencontre…)

Un dimanche après-midi au parc

L’ambiance est difficile à décrire, en tout cas, après quelques minutes, nous nous sommes posés tranquillement sur l’herbe à regarder toute cette vie inconnue. Ces japonais si conventionnels et si seuls par moment sont donc plus sociaux qu’on le pensait ! Ici, tout le monde est heureux et profite à fond du moment présent. Il y a beau avoir un monde pas possible, on ne se sent pas oppressé, bien au contraire. Mais comment font-ils ? Ils nous étonneront toujours ^_^

Pour parler de quelque chose qui me tient à cœur : le cosplay. Je savais pertinemment que la conception japonaise du cosplay est très différente de la nôtre. En France, c’est mal vu d’acheter son costume, il faut le faire soit même y compris les accessoires ! Par contre, chez eux, le plus important n’est pas l’habit, qu’ils achètent tous (en tout cas ceux présents au parc ce jour-là) mais la perfection de l’interprétation. Il y avait d’ailleurs plusieurs groupes qui filmaient leur chorégraphie, mais attention, interdiction de prendre des photos ! Anecdote rigolote (ou flippante selon le point de vue), parmi ces « danseurs » en robe de soubrette ou personnages féminins de manga, il y avait… des hommes ! Et je dirais même une bonne moitié. O_o

Le calme de Ningyôchô

Au loin, nous voyons un pont. Oh mais c’est peut-être celui-là ! LE pont… a priori non, mais nous avons une jolie vue sur le parc :) D’ici, on entend du bruit. Vu que ça nous a porté chance la veille (ooooh my goooood ! Johnny Depp !!!!! Non, je m’y fais toujours pas…), on s’y dirige doucement en suivant le troupeau. C’est un festival thaï. Il y a un monde pas possible, des snacks partout et très peu de place pour circuler. Après une bonne demi-heure de « piétinage », on arrive à sortir. Piou, c’était pas évident ! Vu que la journée n’était pas encore finie, direction Ningyôchô, quartier ayant conservé une ambiance un peu plus traditionnelle. Dommage que la plupart des commerces soient fermés le dimanche, mais nous avons eu un joli aperçu dans les quelques boutiques ouvertes où il y avait des kimono et des objets d’artisanat, bien différents de ce qu’on a pu trouver à Asakusa. (NdDamien : et pas forcément plus chers !)

La journée se termine sur une note plus sereine par rapport à l’animation constante d’Harajuku.