samedi 13 juillet 2019

Jour 12 : la tête au dessus des nuages, des étoiles plein les yeux

Les aéroports sont de vrais centres commerciaux !
Cette fois-ci, on part de Sapporo pour de bon ! Belle découverte pour nous, on a vraiment beaucoup aimé la ville et la région. La ville pour son ambiance animée et tranquille à la fois ainsi que sa jeunesse ouverte et cool. La région pour le côté nature, ses paysages magnifiques et ses spécialités culinaires.

Le voyage en train étant long et compliqué, nous prenons un vol interne pour rejoindre la ville de Nagoya (entre Tokyo et Kyoto, pour vous aider à situer). A l’entrée dans l’avion, nous avons droit à des bonbons, parce que les fleurs sont périssables et que les bonbons, c’est bon ! Enfin... un aux herbes de provence (surprenant mais au final, pas mauvais du tout !) et un caramel à la menthe. 

On n'a encore jamais visité la côte ouest, je dis ça..
Le voyage ne dure qu’1h30 et nous offre une jolie vue sur la mer du Japon (côte ouest). Petit à petit, la mer du Japon se transforme en mer de nuages «cotonneux». Non loin de l’arrivée, l’hôtesse nous indique que dans quelques minutes, on devrait apercevoir le Mont Fuji. Damien se tient prêt avec son appareil photo, nous avons l’oeil tous les deux. Hors de question de le louper ! Les nuages se font de plus en plus massifs et nous doutons de pouvoir le voir. Ce que nous confirme l’hôtesse quelques instants plus tard, en s’excusant de la présence de tant de nuages (Ah ! On savait que c’était de sa faute ! Vilaine fille !).

A Nagoya, on récupère les tickets de bus pour rejoindre l’hôtel et on se laisse tenter par un subway juste à côté. Les goûts sont différents de ceux qu’on a chez nous et le personnel nous conseille les sauces qui s’accordent le mieux avec ce que nous avons choisi. On les a écoutés et on ne regrette pas ! 
A défaut du mont Fuji
Pour ne pas galérer comme hier avec le bus et le louper de peu, nous prévoyons large... Il nous aura fallu moins de 2min pour rejoindre l’arrêt. Murphy ? Es-tu là ? L’avantage du bus est qu’on voit bien les paysages, on retrouve le Japon que l’on connaît. Quoi que, cette ville semble beaucoup plus industrielle que celles que nous avons déjà visitées.
Quelle vue XD

L’hôtel est à 10min à pied du quartier animé. Ce qui est plutôt pratique. Notre chambre est à nouveau au 10ème étage. Les rideaux opaques sont fermés, nous sommes curieux de voir la vue, qui est... Comment dire ? ... Ca change de Sapporo ! Nous avons vu sur un mur à 1m de notre fenêtre. Autant dire que ça ne sert à rien d’ouvrir les rideaux !

On dépose les valises, on s’installe un peu mais comme il est tôt (15h), on décide de faire du repérage pour la journée au tournoi de sumo le lendemain et pour visiter le château de Nagoya. Les 2 sont côté à côté :) C’est à peine à 10min à pied de l’hôtel, il est vraiment bien placé !

Damien demande, à une dame qui fait la circulation devant l’aréna où se passe le tournoi, si cela vaut la peine d’attendre la sortie des lutteurs. Elle parle quelques mots de français (bonjour, comment ça va ? merci) puis nous explique en japonais / un peu d’anglais que ça ne vaut pas le coup, qu’il vaut mieux venir voir l’hanamichi : arrivée des sumotori de 1ère et 2ème division sur le lieu du tournoi. Là, il est trop tard, ça sera pour un autre jour !

Les bannières annonçant les écuries et lutteurs présents

Architecture de style "château"
Nous nous dirigeons ensuite vers le château (de l’autre côté de la route :p ) et payons l’entrée pour visiter les jardins (il est 17h, les jardins ferment dans 1h, pas le temps de visiter l’intérieur du château). Il ressemble un peu à celui d’Osaka. Il y a d’énormes douves, comme pour le palais impérial de Tokyo, mais sans eau. Il y a même une biche qui s’y balade tranquillement. Les jardins sont plutôt jolis mais il y a énormément de moustiques (hargneux et affamés...). Pendant que Damien prend des photos, je me pose sur un banc, rageant après moi-même d’avoir laissé l’anti-moustique bien au chaud à l’hôtel. Un corbeau intrigué tient en son bec un fromage... ah oups, c’est pas la bonne histoire. Le corbeau, intrigué, se rapproche de moi et me tient compagnie. Il est tellement mignon et rigolo que je lui donne un surnom «kara-chan» (mon petit corbeau en japonais). 15 min avant la fermeture du parc, les hauts parleurs diffusent subtilement une version instrumentale de «ce n’est qu’un au revoir» afin de faire comprendre aux visiteurs qu’il est l’heure de s’en aller.
Kara-chan le petit curieux
Elle profite, accès interdit aux humains !

Tous ne sont pas lotis à la même enseigne
Il est 18h, la journée de tournoi vient de se terminer, malgré les conseils donnés précédemment, on ne résiste pas à l’envie d’apercevoir les lutteurs que nous voyons habituellement à la télévision. On se joint aux personnes le long du parking, qui ont les mêmes espoirs que nous. Certains lutteurs font un signe lorsque quelqu’un dit leur nom, d’autres ignorent les fans. La plupart des voitures ont des vitres teintées. A un moment, une voiture ralentit devant les fans, la vitre s’ouvre et il s’agit du yokozuna (grade le plus élevé) Kakuryu (surnommé Le Blob par mes soins :p ) qui salue les fans. Je l’aime pas spécialement, mais aujourd’hui, il remonte vraiment dans mon estime :) Surtout en sachant que des lutteurs bien moins classés ignorent royalement le public.

Certains lutteurs, principalement ceux «en bas de l’échelle» mais aussi quelques lutteurs de 1ère division, rentrent à pied ou en métro, mélangés à la foule. Ils semblent accessibles, pourtant personne ne vient leur demander un autographe ou une photo. Il y a un vrai respect :) 

KISENOSATO (le gros monsieur en blanc)
 Le parking se vide, le public s’en va, et là... à ce moment précis où on allait tourner les talons... je vois... au loin... un ancien Yokozuna qu’on appréciait énormément : Kisenosato. «Chéri !!! C’est Kisenosato ! Kisenosato ! KISENOSATO !! Prends une photo !!! Viiiiiite !!». Moi ? Fan girl ? Vous avez pas encore vu Damien :p C’était inespéré de le voir à ce moment-là, en sachant qu’il a arrêté les tournois il y a un peu plus d’un an. C’est une vraie star ici car c’est le premier Yokozuna de nationalité japonaise depuis le début des années 2000. (les mongols raflent toutes les places ! :p )
Sakae, le quartier animé
Après toutes ces émotions, nous nous baladons un peu à Sakae de nuit. (en même temps, il fait nuit à 19h XD) Comme c’est un quartier animé, il y a pas mal de vie et de lumières. On en profite pour goûter une des spécialités de Nagoya : Miso Katsu, du porc pané avec une sauce au miso rouge. Un régal ! Qu’est-ce qu’on mange bien dans ce pays :)


Tour de la télé à Nagoya et Central Park (fermés pour travaux :( )
 Photo bonus : parce que parfois on est HS (qui a dit "tout le temps" ?)

Rien à voir avec ce que l'on raconte, mais elle est jolie ;)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire