lundi 15 juillet 2019

Jour 14 : Journée mystique ou moustique ?

A tout notre lectorat, nous tenons à nous excuser de nos titres un peu foireux et de notre humour parfois décalé. Nous espérons que vous passez, tout de même, un agréable (et long) moment à suivre nos aventures. Nous sommes tous deux des pipelettes :p

En faisant des recherches sur la ville de Nagoya, nous sommes tombés sur un article qui recommandait la visite d’un temple oublié dans les guides, un peu excentré, avec notamment un Bouddha géant. C’est parti, mon kiki. Nous prenons un pass métro pour la journée. Arrivés sur place, il y a peu d’indications. Nous regardons la carte à la sortie du métro, heureusement il est tout proche. Son petit nom : Tougan-ji.

La sérénité incarnée
Dès que nous sommes entrés dans l’allée menant aux divers bâtiments, nous avons l’impression d’avoir traversé une porte magique nous emmenant dans un autre monde, une autre ambiance. Il y a beaucoup de végétations, d’humidité (alors qu’il fait 30° sec en réalité), de petits bâtiments et des statues un peu partout. Les arbres et bambous nous cachent  du reste de la ville et de ses nuisances. Pas un bruit, juste la nature et les cigales qui se mettent à chanter.

Un petit escalier entre les bambous nous mène au Bouddha. Il apparaît comme sorti de nulle part, majestueux et impressionnant de sérénité. Lui aussi semble complètement déconnecté de la ville moderne. A ses pieds, de magnifiques statues d’éléphants. Le calme environnant, toute cette sérénité qui se dégage nous donne juste envie de rester là et continuer à contempler ces statues merveilleuses. Ce temple mériterait vraiment d’être dans les guides.

Bouddha est caché derrière ces arbres. Si, si !
La seule nuisance (et pas des moindres !), ce sont ces foutus buveurs de sang assoiffés ! Et bien oui mes amis, quand je vous dis humidité, pensez... moustiques ! Ils sont coriaces, ils nous piquaient à travers les vêtements, malgré la bonne dose d’anti-moustique qu’on avait mis. Je serai restée volontiers aux côtés de Damien, un peu plus longtemps mais mes allergies aux piqûres de moustiques devenaient insoutenables. Damien a enduré leurs attaques massives afin de prendre encore plus de photos. Chapeau !

En quittant le temple, nous nous retournons et tentons d’apercevoir le Bouddha. La seule chose que nous voyons, ce sont des arbres qui cachent entièrement un si bel endroit. 

Le Kanda... oups... le Osu-Kannon :p
Ensuite, direction Osu Kannon, un autre temple qui lui, est dans les guides, et où se trouve une statue de la déesse Kannon (son nom ne l’aurait jamais laissé transparaître, n’est-ce pas ? :p ) Cette fois-ci, point de mystère. Le temple est indiqué dès la sortie du métro et en deux pas, nous nous trouvons face à lui. Ses couleurs rouge et blanche me font immédiatement penser aux Kanda myouji de Tokyo. On s’attendait à voir une statue de Kannon aussi belle et imposante que le Bouddha du Tougan-ji... Nope. Elle devait faire 1m50 à tout casser. Jolie tout de même, mais terriblement pas mise en valeur au pied de l’escalier du temple.

Petite anecdote rigolote, sur le parvis du temple, il y a un nombre fou de pigeons qui ne regardent pas vraiment où ils volent. J’ai du à plusieurs reprises les éviter pour ne pas les avoir en pleine poire ! Merci à la mamie qui leur a donné des graines à l’autre bout du parvis, les faisant ainsi tous décoller d’un coup. Attention aux têtes !

Une de galeries couvertes d'Osu
Le quartier de Osu est aussi connu pour ses galeries commerciales couvertes, mélangeant magasins traditionnels, geek et «n’importe quoi». On a trouvé des boutiques de vêtements style péruvien, indiens, mode à l’américaine, des bazars, des magasins de kimono, des revendeurs de figurines, etc. Tout ce qu’on peut retrouver à Tokyo, regroupé dans un seul et même quartier (en plus modeste, bien sûr).

Il est l’heure de manger ! Il fait vraiment horriblement chaud et maintenant plus humide. Il fait toujours 30° mais l’humidité ambiante rend le tout moite et assez désagréable. Nous traversons les diverses allées, espérant trouver autre chose que des desserts ou des boissons aux billes de tapioca (c’est dingue comme c’est à la mode en ce moment ! Surtout que c’est même pas bon :p ). Quelle galère ! Finalement, on tombe bien. On trouve un petit resto de soba froides avec du porc pané. 

Restaurant traditionnel avec le menu en haut du bâtiment

On abuse de notre ticket illimité pour retourner à l’hôtel déposer les (nombreux) achats. Finalement, on se repose un peu et on regarde le sumo à la télé (mais vraiment hein ! On a pas fait de siestes !) car on a l’intention de ressortir plus tard et de profiter de la soirée, en espérant qu’il fasse moins chaud !

Que nenni ! La chaleur est toujours oppressante. C’est pas ça qui va nous arrêter ;) On cherche le Mandarake, magasin de revente d’occasion dont on vous a déjà parlé à chaque voyage. L’adresse que j’ai cherchée indique le sud du quartier Sakae (l’hôtel où nous sommes se trouve au nord du quartier), en regardant plus précisément, il se trouve dans le quartier d’Osu, nous étions à deux pas plus tôt dans la journée -_-’ Après un peu de shopping, il est l’heure de manger et nous cherchons un restaurant servant des spécialités de Nagoya (de préférence que nous n’avons pas encore goûtées, il en reste quelques-unes).

Non, non, ils ne chantent pas sous la pluie :)
Suite à notre galère de ce midi pour trouver de quoi manger dans le quartier d’Osu, nous décidons de remonter le quartier de Sakae du sud vers le nord. En chemin nous arrivons sur une place où répètent des groupes de danseurs, notamment avec des éventails ou ombrelles. Il y a aussi des terrains de football (taille futsal) où des personnes jouent en mode détente. Damien les aurait bien rejoint ! On se répète peut-être, mais on a vraiment l’impression qu’une nouvelle vie commence une fois la nuit tombée, loin de leur train-train quotidien et strict.


Ca ressemble pas à un dîner... si ?
Ensuite commence le vrai plan de la lose, la rue principale de Sakae est blindée de boutiques de luxe, dans les rues perpendiculaires il n’y a que des restos de curry ou de ramen... Au bout d’une heure de recherches infructueuses, on décide finalement d’aller au centre commercial Oasis 21, pas trop loin de l’hôtel, et qui propose une terrasse avec vue sur la ville. On va bien trouver quelque chose à manger ! Sur place, on préfère manger d’abord puis aller sur la terrasse ensuite. Il n’y a que des fast-food, rien ne nous tente. On se rabat sur un café à manger... des desserts ! (cheesecake, parfait à la gelée de café et café froid) Quel repas mes amis ! :D

La fameuse plateforme d'Oasis 21

Avant que la batterie ne rende l'âme !
Pour Damien il est l’heure des photos. Je me pose sur un banc en attendant, et le revoilà 30 secondes plus tard : terrasse fermée ! (depuis 10 minutes environ). La lose, acte 2. C’est pas grave, Damien avait repéré non loin de là un coin sympa avec lumières et grande roue, on y va. Une fois l’angle trouvé, le pied installé, l’appareil photo signale : batterie faible (Damien : autant dire que c’est mort pour des photos pose longue de nuit). La lose, acte 3. Du coup on ne s’attarde pas, demain on part à Tokyo, une séance de Tétris nous attend pour réussir à fermer les valises.

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