lundi 1 juillet 2019

Jour 2 : O sole mio

Mais quelle literie, mes amis ! J’ai l’impression d’être entourée par un nuage doux et moelleux, même si ça ne m’a pas fait dormir plus de quelques heures pour autant (merci le décalage horaire !). Petit déjeuner à l’auberge dans un cadre cosy et calme. Un vrai régal ! et une douche qui réveille, avec toute une panoplie de produits Shiseido (célèbre marque de cosmétiques japonaise) qui rendent peau et cheveux doux comme jamais. Quel luxe !

Il fait beau aujourd’hui, donc direction Otaru, la Venise du Japon. Le train nous fait longer la côte, vue sur de petits villages sympathiques, sur la mer calme. Dommage, les vitres sales ont rendu impossible les photos. 40 min plus tard, nous voilà dans la ville, rejoignant doucement les canaux, profitant du temps plutôt clément (un poil chaud mais il y a un peu vent, fort agréable).
Petite halte au calme
La ville nous semble calme et paisible. Je ne vois pas trop la ressemblance avec Venise (que je n’ai vue qu’en photos mais quand même !) L’ambiance reste dépaysante, reposante, bienfaitrice. Petite halte de quelques minutes au pied d’une fontaine pour écrire ces simples mots et se ressourcer pendant que Damien immortalise le moment. 

Les canaux d'Otaru
On se balade encore un peu avant de chercher de quoi se sustenter (ne rigolez pas... il est 12h12 et pour ça, mon estomac s’y fait très rapidement à l’heure locale !). Je n’ai qu’une idée en tête : trouver un restaurant qui propose des «Ankake Yakisoba», spécialité de la ville. Trouvé ! Dans un tout petit boui-boui, loin des rues touristiques (où l’on entend parler chinois à tous les coins de rue).

Nos voisins de table échangent quelques mots en anglais et nous sauvent alors que nous peinons à trouver les bons ingrédients pour faire la sauce des gyoza (raviolis poêlés, comme la veille). Gens fort sympathiques qui prennent même la peine de prononcer une phrase en français (bancale, avouons-le) grâce à une application de traduction. Nous apprécions le geste ^_^ 

Un peu gluant mais appétissant
Parlons un peu du plat, le «Ankake Yakisoba» est composé de pâtes de style ramen, avec plein de légumes, champignons, porc, crevettes et une épaisse sauce. J’aime beaucoup ce type de plat. Ca me fait penser au «champon» de Fukuoka. Damien a été séduit par leur riz sauté au porc et aux légumes.

Le ventre plein, nous avons continué notre balade dans une galerie marchande (Mamaaaaan ! Il y avait un magasin de tissus !!!), puis le long du second canal que nous n’avions pas encore fait. La ville propose beaucoup de musées ou de bâtiments d’architecture occidentale, donc pas très dépaysant pour nous. On décide alors de prendre le bus pour rejoindre le téléphérique qui grimpe jusqu’au Mont Tengu.
Vous avez vu ce nez ?!
Les Tengu sont des divinités protectrices de la montagne, reconnaissables par leur long nez. (Cyrano de Bergerac peut aller se recoucher !). De là-haut, la vue sur Otaru est époustouflante ! Mère nature nous offre même un bel arc-en-ciel au dessus de la mer. Quelle chance ! 

Vue sur Otaru de tout en haut !
Un petit sanctuaire, un arbre centenaire, plusieurs points de vue, une petite randonnée de 30 min jusqu’au point culminant à 532m et une tête de Tengu qui exauce les voeux. Selon la manière de toucher son nez (à une main, les 2 mains ensemble, toucher le bout ou sa totalité, etc) on favorise sa chance dans le domaine associé (affaires, famille, école, etc). Et pour finir, un enclos avec de petits écureuils adorables.
On l'a fait !
Bien entendu, l’adulte mature que je suis trépignait à l’idée de pouvoir les nourrir de graines de tournesols. Les saligauds ! Ils m’ont tous royalement ignorés. Tant pis ! J’ai quand même apprécié les voir de près. Une dernière photo du téléphérique en train de monter et nous revoilà dans la ville. 

Vous le voyez grignoter ?! Pourtant ils voulaient pas de mes graines :(
Ca nous a fait une belle journée de balade, pas trop difficile pour débuter notre voyage. Juste ce qu’il faut ! Retour à Sapporo par un train aux vitres moins sales qu’à l’aller. Je vais enfin pouvoir vous montrer les petits villages sympathiques! Ou pas... J’ai dormi tout le trajet... Heureusement, Damien veille et me réveille à la bonne station.
Dernière vue sur la ville et son téléphérique

Pas le courage de sortir ce soir, on passe du temps dans la salle qui sert de bar / salon / restaurant au sous sol de l’auberge. Ils servent des pizzas, pas mauvaises, et plein de bières locales. Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaire d’une petite bière. Et de quelques mots échangés avec le personnel, qui se soucie de connaître nos goûts en la matière. 
Notre petit repère cosy

Sur ce, bonne nuit :)
Photo Bonus : Les japonais aussi ont la N.B.A. mais rien à voir avec le basket :)
P.S. : pardon pour la mise en page. Rien ne fonctionne aujourd'hui et je n'ai aucune patience !

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